Clubs de tennis de Hydra et de Ben Aknoun : le coup de gueule de certains adhérents

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Bien qu’ils soient situés dans deux des communes les plus riches de la capitale, les courts de tennis des clubs de Hydra et de Ben Aknoun ne répondent pas aux standards les plus basiques et leur gestion scucite les critiques. Certains de leurs adhérents ont poussé un coup de gueule, espérant que cela puisse interpeller les autorités concernées.  

« Les courts sont impraticables. Truffés de trous, ils transforment ce qui devrait être un plaisir, en un exercice désagréable », confie un adhérent du club de Hydra, tout en déplorant le fait que « le tracé sportif du terrain ne soit quasiment invisible même en pleine journée ».

Les personnes qui ont accepté de témoigner ont également pointé du doigt l’état lamentable des sanitaires, des douches et des vestiaires. Pourtant, les membres du club versent des cotisations de 30 000 DA par an ».

À Hydra, les courts de tennis étaient plongés dans l’obscurité dès le coucher du soleil jusqu’à il y a un mois. En octobre dernier, l’éclairage a été rétabli, mais les projecteurs installés sont une véritable torture pour les yeux, car non conformes aux normes.

En plus du manque de moyens, de l’état des courts, et du défaut d’éclairage, les adhérents se plaignent de la gestion des réservations qu’ils trouvent archaïque et complètement dépassée. « Pour réserver un court, il faut les contacter par téléphone, ce qui relève du parcours du combattant.

Nous rencontrons des difficultés pour joindre le secrétariat. Quand nous réussissons à les avoir au bout du fil pour une confirmation, il arrive assez souvent que d’autres membres du club reçoivent une confirmation pour le même court, au même moment le même jour », déplore une habituée.

Du côté du club de Ben Aknoun, les choses ne sont guère meilleures. Là aussi, les membres sont contraints de se déplacer le jour même pour inscrire leur nom sur un registre. « À l’ère du numérique, il est inconcevable qu’on soit obligé de se déplacer pour inscrire son nom sur un bout de papier », déplore un adhérent de ce club, tout proposant que la gestion des réservations soit automatisée grâce au digital.

« La gestion des réservations devrait être prise en charge par une plateforme numérique avec paiement par carte interbancaire (CIB) ou Edahabia. Je pense qu’il y a plein de start-up, ici à Alger, qui sont capables de le faire en un rien de temps et sans que cela ne coûte les yeux de la tête », ajoute-t-il.   

 

 

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