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La détention provisoire de l’ancien Premier ministre Noureddine Bedoui

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l'ancien Premier ministre Noureddine Bedoui

Algérie Justice: La chambre d’accusation du Conseil de la magistrature d’Alger a décidé de placer l’ancien Premier ministre Noureddine Bedoui en détention provisoire, pour son suivi des accusations de corruption.

En revanche, le Conseil de la magistrature algérien a annulé la décision de placer le prévenu Badawi sous contrôle judiciaire, prise par le juge d’instruction près le Pôle pénal économique et financier de Sidi M’hamed.

Noureddine Bedoui a été placé sous contrôle judiciaire et son passeport lui a été retiré

Le juge d’instruction a ordonné à la troisième chambre du pôle économique et financier de Sidi M’hamed de placer l’ancien Premier ministre Noureddine Bedoui sous contrôle judiciaire et de lui retirer son passeport, après avoir pris connaissance de dossiers de corruption remontant à son mandat de gouverneur. de Constantin.

Selon des sources, le juge d’instruction a entendu Bedoui dans une affaire de corruption liée à la manifestation de Constantine, capitale de la culture arabe, aux côtés de l’ancien gouverneur de l’État, Hussein Wadeh.

C’est la deuxième fois que l’ancien Premier ministre Noureddine Bedoui comparaît devant le juge d’instruction, la troisième chambre du pôle économique et financier de Sidi M’hamed, où il a été entendu le 19 septembre sur des dossiers de corruption.

Bedoui a comparu devant le juge d’instruction, la troisième chambre, après avoir reçu une convocation directe du peloton de recherche du groupe régional de la gendarmerie algérienne, soupçonné de son implication dans une affaire de corruption remontant à son mandat de gouverneur de Constantine.

Selon les informations, le juge d’instruction de la deuxième chambre au niveau du pôle économique et financier chargé du dossier de l’affaire, a reçu le dossier préliminaire préparé par la chambre économique et financière de la sécurité de l’État de Constantine, qui a mené l’enquête sur Bedoui à plusieurs reprises au cours de la période précédente, sur la base de délégations judiciaires de la Cour suprême.

En ce qui concerne les aspects de suivi, nos sources ont signalé que l’affaire est liée à un certain nombre de marchés qui ont été attribués de manière tordue ou par consentement à des entrepreneurs qui n’ont pas respecté les conditions légales et les normes nécessaires à la réalisation de ces projets qui ont été touchés par la fraude, ainsi que le pillage de la propriété et le détournement de sa destination de manière contraire à la loi, où il sera entendu. Concernant les terrains à caractère industriel qui ont été cédés dans les zones industrielles de l’État en violation de la réglementation et de la législation en vigueur, au profit d’investisseurs fictifs, qui se sont ensuite départis de ces biens immobiliers soit en les vendant, soit en les détournant de leur destination par des moyens illégaux.

Et après ce qui devait paraître, selon nos sources, avant les dernières élections législatives, mais qui a été reporté, il est probable que le juge d’instruction, du pôle économique et financier, après avoir entendu l’ancien Premier ministre Noureddine Bedoui, portera de lourdes charges contre la personne, qui sont inclus dans la loi anti-corruption et de prévention 06/01 Semblable à l’abus de pouvoir, l’octroi de privilèges injustifiés à autrui et le gaspillage des fonds publics, qui sont les charges partagées par tous les fonctionnaires de la catégorie des ministres et des gouverneurs.

A noter que Bedoui a occupé le poste de Wali de Constantine et de plusieurs autres Etats, avant sa nomination au poste de Ministre de la Formation, de l’Education et des Professionnels, dont Nasser Bouteflika, « frère de l’ancien président », était le Secrétaire- général, et il a continué dans ses fonctions de septembre 2013 à mai 2015, et immédiatement après. Il a été nommé ministre de l’Intérieur , jusqu’au 11 mars 2019, où il a été nommé premier ministre jusqu’au 19 décembre 2019.

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