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Le Maroc annonce une « remise en cause » de sa relation avec l’Europe!!!

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Parlement marocain
Parlement marocain

Maroc Europe: Le Parlement marocain, dans ses deux chambres, a annoncé lundi qu’il allait « reconsidérer » ses relations avec le Parlement européen, et « les soumettre à une évaluation globale » en raison de ce qu’il considère comme une « campagne tendancieuse » de sa part.

Aujourd’hui, le Parlement marocain a tenu une séance dans ses deux chambres (la Chambre des représentants et la Chambre des conseillers) au cours de laquelle il a dénoncé « la campagne tendancieuse contre laquelle le Maroc est soumis », sur fond d’accusation de corruption de la part de politiques et de pots-de-vin. assistants parlementaires, et la demande du Parlement européen, dans un récent texte non contraignant, aux autorités marocaines de « respecter immédiatement la liberté d’expression et des médias, et d’assurer des procès équitables aux journalistes détenus.

Le parlement marocain a enregistré, « avec beaucoup d’étonnement et de ressentiment, cette recommandation, qui a détruit le niveau de confiance entre les institutions législatives marocaine et européenne, et touché le cœur des accumulations positives qui ont mis plusieurs décennies à se concrétiser ».

Une déclaration publiée par le parlement marocain à l’issue de sa session a ajouté que « le Parlement européen a sapé les fondements de la confiance et de la coopération » entre les deux parlements.

Le communiqué a également exprimé sa ferme condamnation des « tentatives hostiles visant à nuire aux intérêts du Maroc, à son image et aux relations distinguées et anciennes entre le Maroc et l’Union européenne, qui sont fondées sur des valeurs, des principes et des intérêts communs ».

Le communiqué du parlement marocain a ajouté qu’il « rejette l’exploitation et la politisation des affaires qui sont au cœur de la compétence de la justice pénale et relèvent de la catégorie des questions de droit public, dans lesquelles des décisions de justice ont été rendues sur des accusations qui ne sont pas à tous liés à toute activité journalistique ou à l’exercice de la liberté d’opinion et d’expression. »

L’arrestation de journalistes au Maroc, pour agressions et harcèlement sexuels, a ravivé la controverse sur la liberté de la presse dans le pays, alors que les militants locaux et internationaux des droits de l’homme considéraient les accusations fabriquées pour faire taire leurs plumes « dérangeantes », tandis que l’État insiste sur le fait que leurs affaires sont des « questions de droit public » et n’ont rien à voir avec la liberté de la presse, et que le pouvoir judiciaire est indépendant.

Lundi, le parlement marocain a appelé « les forces politiques européennes à faire preuve de sagesse et de sobriété et à refuser de confondre les droits de l’homme qui sont protégés au Maroc par la constitution, les lois et les institutions d’une part, et les allégations peu crédibles promues par certains d’autre part, des partis et des organisations connus pour leurs positions hostiles à l’égard du Maroc. »

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