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Pour la première fois… des révélation sur les causes de l’annulation du projet Desertec.

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Projet Desertec

Algerie: Le ministère de la transition énergétique et des énergies renouvelables a révélé, pour la première fois, les raisons qui ont conduit à l’échec du projet d’énergie solaire Desertec avec un partenariat allemand.

Aujourd’hui, dimanche, le secrétaire général du ministère, Mahama Bouziane, a présenté à la radio algérienne des faits « graves » , qui ont conduit à l’échec de la concrétisation du projet.

Mahma a parlé d’une raison qui, selon lui, affecte la souveraineté nationale, à savoir l’établissement de la soi-disant autorité technique pour gérer le réseau au-dessus des gouvernements, ce qui signifie que cette autorité dépasse l’autorité des gouvernements nationaux.

Le même responsable a confirmé que l’Algérie avait refusé d’implanter une centrale éolienne s’étendant sur une distance de 1 200 km le long de la côte atlantique de la République arabe sahraouie, ce qui, selon lui, constitue une violation de la souveraineté des terres sahraouies.

Le porte-parole a ajouté que le partenaire allemand voulait implanter une station dont on disait à l’époque qu’elle fournirait à Gaza de l’électricité et de l’eau potable, mélangeant ainsi l’argent algérien avec l’argent de l’entité sioniste.

Parmi les autres motifs évoqués par l’invité de la radio, les Allemands eux-mêmes étaient divisés sur le projet, outre le retrait des deux principales sociétés du projet fin 2012, à savoir « Siemans » et « Porsche », ainsi que la survenance d’un divorce entre « Desartec » et l’institution d’initiative début 2013.

Selon lui, Bouziane, le projet a violé les fondements de base, dont la rentabilité économique, sur laquelle repose tout projet.

Il a souligné que Desertec était basé sur l’accumulation de 400 milliards d’euros à l’époque, avec une valeur de marché de 560 milliards de dollars, une valeur non accordée par le gouvernement allemand, mais plutôt une ingénierie de conglomérat financier parmi les actionnaires locaux, afin de produire 17 % d’énergie à l’horizon 2050 de l’espace européen. .

Il a déclaré que le projet reposait sur un concept technique très clair, qui est le « networking », c’est-à-dire relier la ceinture désertique qui s’étend de la République saharienne à la Palestine, la péninsule arabique, et plus tard à la Turquie avec la ceinture technologique c’est-à-dire toute l’Europe du Sud.

Bouziane s’est interrogé sur les gains de l’Algérie dans ce projet, d’autant plus qu’il ne permettait pas de transfert de technologie, mais plutôt la mise en place de stations en échange de redevances, a-t-il déclaré.

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