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Colonialisme: La France dissimule toujours des fichiers de mémoire sensibles

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La France dissimule toujours des fichiers de mémoire sensibles, mais elle a récemment pris des mesures pour les rendre plus accessibles au public. Le ministère français de la Culture a publié sur son site Internet une publication expliquant comment ouvrir les archives liées à l’histoire et à la mémoire au plus grand nombre possible de personnes. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la politique de l’État visant à élargir le devoir de mémoire en France.

La France a ouvert au public certaines archives liées à des événements historiques importants tels que les procès Baboon, les dossiers de la guerre d’Algérie, et les événements tragiques qui ont eu lieu au Rwanda entre 1990 et 1994, notamment pendant le génocide des Tutsi. Cependant, le processus d’ouverture des archives a pris du temps et n’a pas été mis en œuvre avant la fin des années 90, soit presque 50 ans après la Seconde Guerre mondiale.

Depuis 2019, le président de la République française a chargé un comité de recherche d’étudier le rôle de la France au Rwanda pendant le génocide des Tutsi. Cette initiative s’est accompagnée de l’ouverture d’une « archive », ainsi que d’autres efforts déployés pour apaiser les souvenirs du colonialisme et de la guerre d’Algérie.

Le ministère français de la Culture a également noté que des boîtes plus modernes ont été ouvertes, contenant des documents très sensibles qui ne peuvent pas être retournés. Certains documents sont conservés « juste comme on s’occupait des archives judiciaires de la Seconde Guerre mondiale. » Toutefois, pour ouvrir ces archives, l’approbation préalable des autorités est nécessaire.

En ce qui concerne les documents numérisés, le ministère a expliqué que les archives publiques ont numérisé environ 500 millions de documents, mais cela ne représente qu’un faible pourcentage de ce qu’elles conservent. Certaines données personnelles ne peuvent être mises en ligne pour des raisons de confidentialité. Toutefois, des solutions émergent, avec un accès à distance sécurisé.

En conclusion, la France s’efforce de rendre ses archives historiques plus accessibles au public, tout en protégeant les données sensibles. Bien que des progrès aient été réalisés, il reste encore beaucoup à faire pour rendre ces archives plus accessibles à tous les citoyens.

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