La crise en Libye est l’un des conflits les plus persistants et dévastateurs de notre époque, et selon le ministre des Affaires étrangères algérien, Ahmed Attaf, l’intervention étrangère est à l’origine de cette tragédie, tandis que l’ingérence continue des puissances étrangères en est la principale raison de son prolongement. Dans une déclaration après sa rencontre avec le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Abdoulaye Bathily, M. Attaf a souligné la nécessité de mettre fin à cette ingérence pour permettre au peuple libyen de trouver enfin la paix et la stabilité.
Une Crise Sans Raison d’Être
Selon le ministre des Affaires étrangères, la crise en Libye n’aurait jamais dû se produire si des acteurs étrangers n’étaient pas intervenus dans les affaires intérieures du pays. L’intervention militaire étrangère a plongé la Libye dans le chaos et a semé la division parmi les Libyens. La Libye, qui était autrefois un pays prospère, a été plongée dans une spirale de violence et de conflit.
L’Ingérence Étrangère Prolonge la Crise
Pire encore, l’ingérence étrangère continue a empêché toute tentative de résoudre la crise. Les puissances étrangères, chacune poursuivant ses propres intérêts, ont contribué à nourrir la division entre les différents acteurs libyens, compliquant ainsi davantage les efforts visant à trouver un consensus politique et à mettre fin aux hostilités.
L’Algérie, quant à elle, a toujours adopté une position ferme contre toute forme d’intervention en Libye, qu’elle soit politique ou militaire. Le gouvernement algérien appelle à la fin de cette ingérence étrangère qui ne fait qu’aggraver la situation.
L’Importance de la Coordination Internationale
Pour résoudre la crise libyenne, il est essentiel de coordonner les efforts internationaux. Le ministre Attaf a rappelé l’importance de se référer aux décisions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU et de respecter les engagements issus des conférences internationales, notamment les conférences de Berlin 1 et 2.
La visite d’Abdoulaye Bathily en Algérie s’inscrit dans le cadre de cette coordination et de la concertation sur les développements en Libye. L’Algérie demeure attachée à la recherche d’une solution à la crise libyenne et à la réconciliation entre les acteurs politiques et militaires du pays.
L’Appel à la Communauté Internationale
Le ministre des Affaires étrangères a souligné que malgré le contexte international marqué par de nombreuses tensions et conflits, la crise libyenne ne doit pas être oubliée. Le peuple libyen a besoin du soutien de la communauté internationale pour relever les défis actuels et unifier ses rangs afin de mettre fin à la crise.
L’Algérie reste aux côtés de la Libye, tant par ses actions que par ses paroles. Le pays s’engage à soutenir les efforts de l’ONU et de l’Union africaine pour résoudre la crise libyenne et permettre au pays de retrouver sa place dans la région et sur la scène internationale.
La Voie vers la Paix et la Stabilité
La réconciliation nationale en Libye est essentielle pour parvenir à une solution durable. Les processus de l’ONU et de l’UA sont interdépendants et complémentaires dans la recherche de la paix en Libye. Le processus électoral, sous l’égide de l’ONU, doit être accompagné d’une réconciliation nationale soutenue par l’UA, afin de rassembler les Libyens autour d’un projet national inclusif.
Le représentant spécial de l’ONU, Abdoulaye Bathily, a souligné que l’expérience de l’Algérie en matière de réconciliation nationale pourrait être précieuse pour aider les Libyens à surmonter leur crise. Il a également insisté sur l’importance de mener à bien le processus électoral en Libye pour doter le pays d’institutions légitimes.
En conclusion, la crise libyenne est un drame qui perdure en raison de l’ingérence étrangère. L’Algérie et la communauté internationale doivent unir leurs efforts pour mettre fin à cette ingérence et aider les Libyens à retrouver la paix et la stabilité qu’ils méritent.
