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Des personnalités politiques espagnoles révèlent le chantage exercé par le Maroc sur Sanchez et exigent sa démission

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Sanchez Mohamed VI

Espagne Maroc: Le gouvernement espagnol dirigé par Pedro Sanchez est exposés a des attaques cinglantes, suite a la suspension de l’Algérie du traité d’amitié et de bon voisinage avec ce pays européen.

Le parlementaire espagnol, Sergio Sayas, a qualifié la nouvelle position de Sanchez sur le dossier du Sahara occidental, qui était la cause directe de la tension dans les relations avec l’Algérie, de « voyou », notant que son pays « ne mérite pas d’être la risée internationale »,  à cause de cette position.

« Si le peuple espagnol ne répond pas avec une force démocratique au désastre que Sanchez a provoqué avec l’Algérie, cela signifie que nous sommes sérieusement drogués », a tweeté Sayas.

Le membre du Parlement européen, Gonzalez Ponce, estime que la nouvelle position de Madrid sur le Sahara Occidental est une « aberration diplomatique ».

Dans un tweet sur Twitter, Ponce a exigé que le Premier ministre révèle si les informations privées volées sur son téléphone étaient la raison de son « comportement irrégulier ».

Dans un discours « fort » au chef du parti « Vox », Santi Abascal, ce dernier a appelé à la nécessité de destituer le Premier ministre Pedro Sanchez de son poste, afin que l’Espagne retrouve sa position internationale, a-t-il dit.

Abascal a déclaré que Sanchez « n’a pas osé demander à l’OTAN de protéger Ceuta et Melilla parce que le Maroc ne le lui permet pas », au moment où il veut accepter l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’alliance.

Le secrétaire général du Parti populaire espagnol, Coca Gamara, a appelé le ministre des Affaires étrangères Manuel Alparis à comparaître devant le Parlement pour rendre compte de la décision de l’Algérie de suspendre immédiatement le traité de bon voisinage.

Gamara a considéré que la décision de l’Algérie est « un autre résultat de l’absence de politique de l’Etat », soulignant que son peuple veut des explications sur ce qui s’est passé.

Le porte-parole du parti espagnol « Citoyens », Edmundo Ball, a estimé que la décision algérienne était due aux « actions de Pedro Sanchez ».

Pal a déclaré que ce qui s’est passé « est un précédent qui portera atteinte à la réputation de l’Espagne au niveau international et aura de graves conséquences pour l’économie et l’approvisionnement en gaz ».

Hier mercredi, l’Algérie a annoncé la suspension immédiate du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec l’Espagne, conclu le 08 octobre 2002 avec le Royaume d’Espagne.

La Présidence de la République a déclaré que cette décision était due à la nouvelle position adoptée par les autorités espagnoles sur la question du Sahara Occidental.

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