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La Belgique ordonne à la France d’arrêter le directeur des renseignements marocains

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Mohamed Yassin al-Mansouri

Maroc Belgique: La justice belge a émis des mandats d’arrêt contre des responsables marocains impliqués dans l’affaire de corruption de l’Union européenne, également connue sous le nom de « Maroc Gate ».

Le directeur des renseignements marocains, Mohamed Yassin al-Mansouri, fait partie des personnes visées par ces mandats d’arrêt. La justice belge a remis à son homologue français la liste des Marocains recherchés, résidant sur le sol français, afin de procéder à leur arrestation.

Le quotidien français Le Figaro a publié une photo de Mohamed Yassin al-Mansouri en tête de la liste des personnes recherchées. Les autorités françaises se sont cependant retrouvées dans une situation embarrassante, car certains des responsables marocains recherchés ont des enfants vivant en France. Un diplomate français a déclaré qu’il ne voulait pas que ces personnes soient blessées, soulignant que leur arrestation risquerait d’aggraver les relations franco-marocaines.

Ces mandats d’arrêt font suite à l’arrestation du député belge Marc Tarabella, impliqué dans la même affaire, après que le Parlement européen a levé son immunité parlementaire. Un député italien, Andrea Cuzzolino, a également été arrêté par la police italienne à la demande de la justice belge.

Depuis le début de l’affaire en décembre dernier, la justice belge a suspendu la députée socialiste grecque Eva Kayli, vice-présidente du Parlement européen, dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de corruption. Ces scandales mettent en lumière l’approche des pots-de-vin et de la corruption ancrée dans le système makhzen, aussi bien en interne qu’en externe.

En somme, les mandats d’arrêt émis par la justice belge et la demande d’arrestation de responsables marocains en France soulignent l’ampleur de l’affaire « Maroc Gate » et mettent en lumière l’importance de la lutte contre la corruption à tous les niveaux. Les autorités belges et françaises devront trouver un équilibre entre l’application de la loi et le maintien des relations diplomatiques avec le Maroc. La suite de l’affaire sera suivie de près.

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