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Le ministre algérien de la Communication s’en prend violemment à la presse française sur le traitement de l’affaire Bouraoui

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amira bouraoui

Le ministre algérien de la Communication, Mohamed Bouslimani, a lancé une attaque contre la presse française suite à la couverture de l’évacuation de la militante politique Amira Bouraoui. Dans une interview accordée à « Algeria Now » et retransmise par l’agence de presse officielle, Bouslimani a déclaré que les relations algéro-tunisiennes étaient fortes et que les aléas médiatiques ne les perturberaient pas. Il a accusé la presse française d’essayer de nuire aux relations entre l’Algérie et la Tunisie

Bouslimani a critiqué l’article du journal français Le Monde qui affirmait que le président tunisien Kais Saied avait personnellement autorisé Amira Bouraoui à quitter le sol tunisien. Les propos officiels en Algérie sont que le président tunisien n’a rien à voir avec l’affaire et que la question a été prise en charge par le ministre des affaires étrangères.

Le ministre a continué son attaque contre la presse française en déclarant qu’elle menait une campagne acharnée pour attaquer l’Algérie. Il a accusé Amira Bouraoui d’appliquer un agenda de puissances étrangères bien connues, tout en critiquant la position scandaleuse des médias publics français.

Bouslimani a conclu en disant que si la presse française n’avait pas réussi à renverser l’État algérien à l’époque, elle ne réussirait pas aujourd’hui à déstabiliser les relations entre l’Algérie et la Tunisie. Il a affirmé que l’Algérie est maître de ses décisions et que les relations entre les deux pays ne seraient pas affectées par les manipulations médiatiques.

En résumé, le ministre algérien de la Communication a lancé une vive attaque contre la presse française pour sa couverture de l’évacuation de la militante politique Amira Bouraoui et pour sa tentative de déstabiliser les relations entre l’Algérie et la Tunisie. Il a également accusé Amira Bouraoui d’appliquer un agenda de puissances étrangères bien connues et a critiqué la position scandaleuse des médias publics français.

Amira Bouraoui : l’affaire qui pourrait ébranler les relations Algérie-France

La situation de la figure de l’opposition franco-algérienne, Amira Bouraoui, a fait surface en France, provoquant un débat sur les répercussions sur les relations diplomatiques entre l’Algérie et Paris. Mme Bouraoui, recherchée par les autorités algériennes, a été transférée en lieu sûr à l’ambassade de France à Tunis avant de se rendre en France grâce à l’autorisation accordée par le président tunisien Kais Saied.

L’affaire a également suscité des inquiétudes quant aux tentatives d’enlèvement et d’isolement par les autorités tunisiennes sur demande des autorités algériennes. Des experts, tels que l’ancien avocat et diplomate François Zimmerai, ont exprimé leur inquiétude quant à la déportation de Mme Bouraoui vers l’Algérie, un pays où elle a déjà été emprisonnée et poursuivie en raison de son militantisme pacifique.

L’ambassadeur d’Algérie à Paris a été convoqué pour des consultations sur décision de la présidence algérienne en réponse à cette affaire, et la présidence algérienne a exprimé son mécontentement quant à l’infiltration clandestine et illégale d’un citoyen algérien sur le sol français.

Le magazine français « Le Point » a déclaré que le « sauvetage » de Mme Bouraoui par l’ambassade de Paris pourrait envenimer les relations entre les deux pays, tandis que les médias et les analystes français restent sceptiques quant à l’impact futur sur les relations diplomatiques entre Paris et Alger.

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