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Le régime marocain veut-il échanger un militant ouïghour contre la position de la Chine sur le Sahara Occidental ?

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Idris Hassan

Maroc: le militant ouïghoure, Idris Hassan, est toujours l’otage du régime marocain, malgré l’escalade des voix exigeant d’empêcher son extradition vers Pékin, et depuis son arrestation en 2021, Rabat tergiverse pour rendre une décision définitive sur son cas. régime cherche à utiliser l’activiste ouïghour comme monnaie d’échange pour la position de la Chine sur le Sahara occidental ?

La Chine, membre du Conseil de sécurité, prend position appelant au respect de la légitimité internationale dans le conflit du Sahara occidental et soutenant les efforts de l’envoyé de l’ONU pour parvenir à une solution mutuellement acceptable garantissant l’autodétermination des Sahraouis.

Alors que le régime marocain cherche, derrière la question de l’activité ouïghoure, à s’emparer d’une position de soutien chinoise au Sahara occidental, selon l’avis du régime marocain, qui y trouve une opportunité de chantage.

Le cas d’Idris Hassan est toujours en cours d’examen par le comité, qui n’a pas encore rendu de décision définitive, malgré les hautes voix internationales des droits de l’homme exigeant qu’il ne soit pas extradé vers Pékin.

Quarante-cinq organisations de défense des droits humains ont appelé le Maroc à libérer le militant Yediresi Ishan, également connu sous le nom d’Idris Hassan, et à ne pas l’extrader vers la Chine.

Les organisations ont déclaré qu’elles appelaient les autorités marocaines à annuler la procédure d’extradition d’Ishan et à le libérer d’une détention d’un an, ce qui, en l’absence de contrôle judiciaire international, d’évaluation individuelle et de crédibilité, pourrait équivaloir à une détention arbitraire.

Plusieurs instances internationales ont appelé le Royaume du Maroc à ne pas extrader Ishan vers la Chine conformément au principe fondamental de non-refoulement.

Le 11 août 2021, plusieurs titulaires de mandat des procédures spéciales de l’ONU ont adressé un appel urgent au Maroc, rappelant l’interdiction absolue et non dérogeable de renvoyer des personnes dans un lieu où elles risqueraient d’être torturées ou maltraitées.

Les experts ont réitéré leur appel dans un communiqué publié le 16 décembre 2021, soulignant les risques de « violations flagrantes des droits de l’homme, y compris la détention arbitraire et la disparition forcée, ou la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants » auxquels Ishaan pourrait être confronté. s’il est renvoyé en Chine.

Les organisations ont indiqué qu’à la demande de « Muna for Human Rights » et de l’organisation « Protection of Defenders », le Comité des Nations unies contre la torture a envoyé le 20 décembre 2021 une demande aux autorités marocaines de prendre des mesures temporaires. Afin d’éviter un préjudice irréparable à Ishaan, une lettre a été envoyée par le comité aux autorités marocaines déclarant que « le plaignant [Ishan] ne sera pas extradé vers la Chine pendant que le comité examine sa demande ». Le cas d’Ishan est toujours en cours d’examen par le comité, qui n’a pas encore rendu de décision finale.

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