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Libye: Refus de l’intervention de la justice internationale dans la catastrophe de Derna

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Libye: Refus de l'intervention de la justice internationale dans la catastrophe de Derna

Au milieu des appels à des enquêtes internationales sur la catastrophe de Derna, le procureur général libyen, Sadiq Al-Sour, a répondu en confirmant qu’il n’y avait pas besoin de cela.

Al-Sour a déclaré dans des déclarations à l’agence « Russia Today » que « les enquêtes sur la catastrophe de la ville de Derna progressent bien, et il n’y a pas besoin de la justice internationale dans l’enquête ».

Il a également souligné que « le système judiciaire libyen a la capacité de révéler les personnes impliquées et de les tenir responsables », en ajoutant : « Nous n’avons pas rencontré d’obstacles, et nous continuons l’enquête sur la tragédie de Derna, et les résultats seront dévoilés après la collecte complète des preuves ».

Persistance de la Libye : « L’affaire de Derna ne sera pas abandonnée »

Le porte-parole a également souligné que « l’affaire de Derna ne sera pas abandonnée en raison de la prescription, et les enquêtes révéleront la vérité complète ».

Il convient de noter que certaines parties en Libye avaient demandé des enquêtes internationales sur la catastrophe en raison des contradictions dans le nombre de victimes, ainsi que de la détérioration des services de base tels que l’électricité, l’approvisionnement en eau, et autres.

Le bureau du procureur général libyen avait précédemment annoncé que l’autorité chargée de l’enquête sur l’effondrement du barrage de Derna avait engagé plusieurs poursuites pénales contre 16 responsables et décidé de placer en détention la plupart d’entre eux, actuels et anciens, dans l’administration des ressources en eau et l’administration des barrages.

Accusations de mauvaise gestion et de négligence

Le comité a également accusé les responsables de mauvaise gestion des fonctions administratives et financières, notamment l’ancien chef de l’autorité des ressources en eau et son successeur, le directeur de l’administration des barrages et son prédécesseur, le chef du département de la mise en œuvre des projets de barrages et de l’entretien, ainsi que le chef du département des barrages de la région de l’est.

En plus de ceux-ci, le chef du bureau des ressources en eau de Derna est également impliqué en raison de « leur négligence dans la prise de précautions contre les catastrophes et de leur responsabilité dans les pertes économiques subies par le pays ».

Les séquelles de l’ouragan « Daniel »

Il convient de rappeler que l’ouragan « Daniel » a frappé la Libye le 10 septembre dernier, laissant derrière lui des pertes humaines et matérielles sans précédent dans le pays.

La position de la Libye de refuser l’intervention de la justice internationale dans cette affaire continue de susciter des débats et des interrogations quant à la transparence et à l’impartialité de l’enquête menée par les autorités libyennes. Les appels à une enquête internationale se maintiennent, alimentant ainsi le besoin de clarté et de vérité dans cette affaire complexe et tragique.

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