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Mémoire et visite du président Tebboune en France en péril : la tension diplomatique entre l’Algérie et la France s’intensifie

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France Algérie

Les relations entre l’Algérie et la France sont actuellement sous le coup d’un véritable cyclone, suite à l’évacuation illégale de la citoyenne algérienne Amira Bouraoui par des intérêts français particuliers.

La question de la mémoire, considérée comme prioritaire pour l’Elysée, et la prochaine visite du président Abdelmadjid Tebboune à Paris en mai, sont les dossiers mis à mal par cette crise diplomatique.

L’Algérie a exprimé sa colère par le biais de déclarations publiques, tandis que la France joue la carte de la trêve en espérant que la situation se tassera. Cependant, malgré la confirmation du porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, la France affirme qu’elle continuera à renforcer les relations bilatérales.

Le dossier de la mémoire, sur lequel travaille une commission mixte d’historiens algériens et français, est devenu un symbole de la tension diplomatique actuelle entre les deux pays.

Les travaux de la commission ont été remis en question dès le début par l’Algérie, qui a critiqué le manque de transparence de la France concernant la composition du comité mixte. Ce n’est que fin janvier que la France a révélé les membres de la commission mixte, dans un entretien avec l’historien Benjamin Stora.

Cependant, la surprise a été grande lorsqu’il est devenu clair que la majorité des membres de ce comité sont des « pieds-noirs » (Français ayant vécu en Algérie pendant la période d’occupation), ce qui est considéré comme un obstacle pour atteindre l’objectif de la « paix de la mémoire ». La majorité de cette catégorie est toujours captive des rêves d’une « Algérie française », un concept dépassé.

Quant au sort de l’autre dossier en suspens, il demeure inconnu dans ce contexte de tension diplomatique. La situation actuelle laisse planer de nombreuses incertitudes quant à l’avenir des relations entre l’Algérie et la France.

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