Homologation des produits pharmaceutiques : abandon de l’exigence de la bioéquivalence

0

Jusque-là exigée pour les demandes d’homologation des produits pharmaceutiques, l’étude de la bioéquivalence vient d’être supprimée.

« L’étude de bioéquivalence était exigée dans les dossiers d’homologation, ce qui constituait un véritable obstacle devant les investisseurs, en l’absence d’un organisme qui délivre ce genre de document en Algérie », a souligné le ministre de l’Industrie pharmaceutique Ali Aoun, dans une déclaration à la presse en marge d’une visite de travail à Oran.

« L’exigence de ce document constituait un véritable obstacle devant les investisseurs et le ministère a décidé de le supprimer pour faciliter les procédures d’homologation », a déclaré le ministre.

Le premier responsable de l’industrie pharmaceutique a estimé qu’il s’agit d’un document « inutile », surtout que l’Algérie ne produit actuellement que des médicaments génériques, alors que l’étude de bioéquivalence ne concerne que les princeps.

« Dans le cas où la production de princeps sera lancée en Algérie, nous allons créer une agence spécialisée dans la bioéquivalence », a-t-il souligné.

La suppression des études de bioéquivalence a permis de libérer 500 demandes d’homologation suspendues à cause de l’absence de ce document, a-t-on indiqué.

Le ministre a, par ailleurs, inspecté le projet de réalisation de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques à Bir El Djir, dont le taux d’avancement des travaux a dépassé 70%, selon les explications fournies sur place.

À cette occasion, M. Aoun a donné des instructions pour accélérer la cadence des travaux de cet important projet qui allégera la pression sur l’agence centrale à Alger et de l’achever à la fin de l’année en cours.

Article précédentMila : la spéculation sur l’huile de table mène trois personnes en prison
Article suivantGuerre en Ukraine : Vladimir Poutine instaure la loi martiale dans les territoires annexés