Lundi matin, la Russie a fermé, à partir de sept heures du matin, le gazoduc « North Stream-1 » vers l’Europe, pour des travaux de maintenance du 11 au 21 juin.
Cette mesure coïncide avec les craintes sur le marché européen que cela n’aggrave la pénurie de gaz en Europe.
Et l’agence russe « Novosti » a confirmé plus tôt que si les quantités de gaz transitant par le « North Stream-1 » ne sont pas transférées par des méthodes alternatives, l’Europe pourrait faire face à une forte augmentation des prix du « carburant bleu ».
Elle a ajouté qu’il n’est pas possible de remplacer la totalité de la quantité, car l’Ukraine a limité l’entrée de gaz russe au transit en raison d’un cas de force majeure, et les contre-sanctions russes interdisent également l’utilisation de « Yamal-Europe » via la Pologne.
Certains pays, dont l’Allemagne et l’Autriche, ont exprimé leur inquiétude quant au fait que les approvisionnements par le pipeline après l’achèvement des travaux pourraient être réduits ou arrêtés.
