L’Algérie ouvre ses frontières à l’importation massive de viande blanche pour contrer la flambée des prix

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L'Algérie ouvre ses frontières à l'importation massive de viande blanche pour contrer la flambée des prix

Face à une augmentation significative des prix de la viande blanche, le ministère de l’Agriculture en Algérie a annoncé une décision cruciale visant à délivrer des licences pour l’importation de viande blanche. Cette initiative, présentée comme une mesure temporaire, vise à répondre aux préoccupations croissantes concernant la hausse des prix de la viande tout en maintenant un contrôle efficace sur le marché.

Une Décision Proactive pour Adresser les Défis Économiques

Le ministère de l’Agriculture a souligné que cette décision s’inscrit dans le cadre d’une approche proactive visant à anticiper et à répondre aux défis économiques. En autorisant temporairement l’importation de viande blanche, le gouvernement cherche à injecter une offre supplémentaire sur le marché, contribuant ainsi à stabiliser les prix et à atténuer la pression sur le pouvoir d’achat des citoyens.

Maintenir l’Équilibre sur le Marché Alimentaire

Le gouvernement, en régulant cette importation, espère maintenir l’équilibre sur le marché alimentaire, garantissant ainsi l’accès à des produits essentiels à des prix abordables. Cette mesure devrait avoir un impact direct sur les étals des marchés, offrant un soulagement aux consommateurs confrontés à des coûts croissants.

Quel Impact sur le Prix du Poulet en Algérie ?

À la fin de septembre, le prix du poulet en Algérie a dépassé les 600 dinars par kilo pour la première fois, suscitant des préoccupations parmi les consommateurs. La volaille, traditionnellement considérée comme une alternative abordable à la viande rouge, est devenue presque inabordable pour de nombreux ménages à revenu modeste. La récente instabilité des prix soulève des questions cruciales quant à la stabilité économique et au pouvoir d’achat des citoyens.

Responsabilité des Intermédiaires et Objectif de Baisse des Prix

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhafid Henni, a précédemment pointé du doigt les intermédiaires dans une déclaration publique fin octobre, les tenant responsables du maintien des tarifs élevés du poulet. Malgré la disponibilité soutenue du maïs et du soja, des ingrédients de base pour l’alimentation des volailles, les prix n’ont pas reflété cette abondance.

Grâce à l’ouverture des importations, le gouvernement espère faire baisser progressivement le prix de la volaille, visant à le ramener de 600 à 350 DA le kilo dans un futur proche. Cette décision stratégique vise à rétablir l’équilibre sur le marché et à garantir l’accessibilité des produits alimentaires de base pour tous les citoyens.

En conclusion, l’Algérie prend des mesures proactives pour atténuer les répercussions économiques de la hausse des prix, démontrant ainsi un engagement envers le bien-être et le pouvoir d’achat de ses citoyens.

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