Les prix du pétrole ont atteint leur plus haut niveau en 7 ans, dépassant les 90 dollars le baril, soutenus par des approvisionnements serrés et des tensions géopolitiques en Europe et au Moyen-Orient, faisant craindre de nouvelles ruptures d’approvisionnement.
Le président américain Joe Biden a déclaré mardi qu’il envisagerait des sanctions contre le président Vladimir Poutine si Moscou envahissait l’Ukraine, alors que les dirigeants occidentaux intensifiaient les préparatifs militaires et élaboraient des plans pour protéger l’Europe d’une éventuelle crise d’approvisionnement énergétique.
Le brut Brent a augmenté de plus de 2% à plus de 90 dollars le baril, pour la première fois depuis 2014, après avoir atteint 89,60 dollars, le plus haut niveau depuis octobre 2014. Le brut West Texas Intermediate a augmenté de 2,13% à 87,17 dollars le baril.
Des sources du marché ont indiqué que les données de l’American Petroleum Institute ont révélé mardi que les stocks de brut avaient chuté de 872 000 barils, ce qui met en lumière le manque d’offre et l’équilibre de la demande. L’Energy Information Administration publie son rapport sur l’approvisionnement plus tard dans la journée.
La Réserve fédérale américaine devrait faire allusion à des plans de hausse des taux d’intérêt en mars en mettant l’accent sur la lutte contre l’inflation.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés se réuniront le 2 février pour discuter d’une nouvelle augmentation de la production.
