Le ministre de l’Energie Mohamed Arkab a déclaré que l’Europe devrait d’abord investir en Algérie afin de développer conjointement de nouveaux champs gaziers, tant qu’elle a besoin de quantités supplémentaires de gaz .
Dans une interview au magazine allemand Der Spiegel, Mohamed Arkab a expliqué que le marché traditionnel du gaz algérien est l’Europe, notant que la majorité des exportations de gaz algérien passent par deux gazoducs vers l’Espagne et l’Italie, en plus de l’importation de gaz liquéfié via des navires. .
Il a déclaré que l’Algérie souhaite étendre ses projets gaziers avec des partenaires européens, et qu’elle peut augmenter considérablement la production de gaz naturel dans un court laps de temps, sachant que la moitié des réserves algériennes n’ont pas encore été exploitées, comme l’a expliqué Arkab.
Concernant l’intérêt des Allemands pour le gaz algérien, le ministre algérien de l’Energie a indiqué que si l’Allemagne voulait acheter du gaz à l’Algérie, elle devait venir investir.
il a ajouté: «Les Italiens, par exemple, via Eni, sont entrés avec nous dans un vaste programme de partenariat d’une valeur de 39 milliards de dollars pour augmenter la production dans le secteur pétrolier et gazier d’ici 2026, et nous recherchons d’autres partenaires dans d’autres projets énergétiques, et nous espérons que les Européens ne changeront pas de cap et nous laisseront seuls avec les investissements.
Dans une question sur les obstacles à l’investissement en Algérie, Arkab a expliqué que la nouvelle loi sur la combustion est entrée en vigueur en 2020, ajoutant que le projet était conforme aux normes internationales en matière de partenariats. Il a aussi souligné que les investisseurs passaient auparavant par différentes agences gouvernementales et que c’était un peu vague, mais que la nouvelle loi rend tout plus facile.
