La République du Sahara occidental et le Maroc se disputent actuellement le poste de premier vice-président de l’Union africaine.
Selon l’Agence de presse sahraouie, le ministre des Affaires étrangères de la République sahraouie, Mohamed Sidati, a confirmé la candidature de son pays pour le poste de premier vice-président de l’Union africaine, au nom de la région Afrique du Nord.
Cette candidature est présentée comme un service rendu à l’Afrique et en conformité avec les principes et les valeurs fondatrices de l’Union africaine.
Le porte-parole a également souligné que cette décision a pour but de perpétuer le droit de la République sahraouie à occuper des fonctions, de représenter dignement son pays et de contribuer au développement des performances de l’Union africaine.
Cependant, le ministre sahraoui des Affaires étrangères a également critiqué la candidature du Maroc, affirmant qu’elle s’inscrit dans le cadre de la politique du pays visant à déstabiliser l’Union africaine et à nuire à son unité et son harmonie.
Il a également souligné que la candidature marocaine représente une provocation envers l’Afrique, et que la République sahraouie cherchera à bloquer toute manœuvre marocaine au sein de l’Union africaine.
Il est important de noter que le Maroc cherche depuis un certain temps à exclure la République sahraouie de l’adhésion à l’Union africaine, en gagnant la sympathie des pays africains qui la soutiennent.
Toutefois, la candidature de la République sahraouie pour le poste de premier vice-président de l’Union africaine montre que le pays est déterminé à se faire entendre au sein de l’Union africaine et à défendre ses droits.
En conclusion, la rivalité entre la République du Sahara occidental et le Maroc pour le poste de premier vice-président de l’Union africaine montre que la politique continue d’être un facteur important dans les relations entre les pays africains. Cependant, il est également encourageant de constater que les pays africains sont déterminés à travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs au sein de l’Union africaine, malgré les différends qui peuvent survenir.
