Suspension des laissez-passer consulaires en France : la cheffe de la diplomatie française élude les questions sur la crise avec l’Algérie

0
la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna

Depuis le rappel de l’ambassadeur de l’Algérie en France pour consultations, les relations entre les deux pays sont tendues. Le président français Emmanuel Macron a tenté de calmer la situation dans un discours le 27 février, mais la situation reste confuse.

Parmi les conséquences de cette crise diplomatique, la délivrance des laissez-passer consulaires en France est suspendue. Bien que des médias affirment que l’Algérie aurait pris cette décision, il n’y a pas eu de confirmation officielle de cette information.

Le 7 mars, lors de son audition devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a été interrogée sur la suppression de la délivrance des laissez-passer consulaires.

Bien que la cheffe de la diplomatie française ait affirmé la nécessité de travailler pour renforcer la relation entre les deux pays, elle a éludé la question sur la suppression des laissez-passer consulaires, laissant ainsi la confusion régner sur ce sujet.

Certains médias démentent la suspension des laissez-passer consulaires et affirment que cela n’est qu’une rumeur. Cependant, le journal français le Figaro a réaffirmé dans son édition du 5 mars que ces laissez-passer consulaires sont bel et bien suspendus.

La situation diplomatique entre la France et l’Algérie reste tendue, avec des conséquences sur la délivrance des laissez-passer consulaires pour les Algériens faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français. Les observateurs espèrent que la situation sera bientôt clarifiée afin de permettre une relation plus stable et confiante entre les deux pays.

Article précédentLe chef du mouvement MAK Ferhat Mehenni condamné à la réclusion à perpétuité pour atteinte à la sécurité nationale
Article suivantL’Algérie annonce son autosuffisance en production de carburants : réalité ou ambition ?