Alger – Le partenariat français de la Société d’Eau et de Désinfection pour le Capital et de Tipaza (SEAAL) a pris fin en septembre 2021, mais il a laissé derrière lui une situation financière déficiente pour l’entreprise algérienne.
Selon le directeur général adjoint de SEAAL, Amin Hamdan, le partenaire français a abandonné des dettes impayées auprès de fournisseurs et sociétés de manutention d’un montant de 16 milliards de dinars (1600 milliards de centimes), en plus des impayés supplémentaires d’environ 18 milliards de dinars (plus de 1800 milliards de centimes).
Hamdan a qualifié cette situation de « bombe à retardement » laissée par le partenaire français, qui aurait dû régler toutes ses transactions avant de partir. Malgré cette situation difficile, l’entreprise algérienne SEAAL est en train d’alimenter en eau potable 5,5 millions de citoyens dans les Etats de Tipaza et la capitale, et partiellement certaines communes de Tizi Ouzou, Boumerdes et Blida.
Hamdan a expliqué que la situation financière de l’entreprise dépend du recouvrement des cotisations impayées ou de l’aide de l’État pour surmonter cette situation. La production actuelle d’eau potable à Alger est de 800 000 mètres cubes par jour, et la production journalière à Tipaza varie de 160 à 170 mille mètres cubes, avec 200 000 mètres cubes supplémentaires dirigés vers les wilayas de Tizi Ouzou, Boumerdes et Blida.
En dépit des difficultés financières, SEAAL continue de fournir une source d’eau potable fiable pour les citoyens de la région. L’entreprise est en train de renverser l’équation de la production et de la distribution d’eau, en passant des barrages aux eaux souterraines et au dessalement, grâce à sa coopération avec d’autres intérêts de l’État. Les Algériens peuvent être rassurés que l’eau potable sera disponible en quantité suffisante pour répondre à leurs besoins.
