Débat sur les Modifications Législatives en Algérie : L’Impact sur la Famille

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Débat sur les Modifications Législatives en Algérie : L'Impact sur la Famille

Des militants des droits de l’homme et des experts en droit évoquent les conséquences des modifications législatives en cours en Algérie, mettant l’accent sur l’importance de préserver la famille en tant qu’entité indépendante.

Préservation de la Famille en Algérie

Alors que l’Algérie envisage des modifications législatives importantes, des voix s’élèvent pour mettre en garde contre l’impact potentiel sur la structure familiale du pays. Des militants des droits de l’homme, des professeurs de droit et de jurisprudence ont appelé à examiner ces changements sous l’angle de la préservation de la famille en tant qu’entité indépendante, indépendante de l’homme et de la femme. Ils soulignent également la nécessité de ne pas se laisser entraîner par des conventions internationales qui pourraient avoir des conséquences à long terme.

Analyse de Chaïma Jaafari sur l’Accord « CEDAW »

Chaïma Jaafari, présidente de l’Observatoire algérien des femmes, exprime des préoccupations quant à l’accord « CEDAW » (Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes). Elle considère cet accord comme trompeur, mettant en garde contre son plan perfide qui se déroule silencieusement et patiemment, avec des résultats attendus à long terme. Jaafari avertit contre l’acceptation facile de certaines clauses de l’accord, qu’elle qualifie de « diaboliques ». Elle craint que ces clauses ne visent à modifier les lois relatives à la famille et à l’humanité sous prétexte de protéger les femmes.

L’Analyse du Professeur Mourad Kamli

Le professeur Mourad Kamli, spécialiste de jurisprudence et de droit, analyse les modifications législatives en Algérie entre 2000 et 2020, notamment le Code de la famille, le Code pénal, la loi sur la nationalité, le travail et la fonction publique. Il reconnaît que certaines de ces modifications ont apporté des avantages aux femmes, mais souligne qu’elles étaient souvent le résultat de la pression d’accords internationaux et de conférences internationales. Kamli estime que les femmes doivent d’abord s’imposer dans la société avant de voir leur représentation politique augmenter.

Défense de la Famille

Le professeur Kamli plaide pour la préservation de la famille en tant qu’entité indépendante et supérieure, insistant sur la nécessité de garantir des droits pour protéger à la fois les hommes et les femmes sans nuire à la famille elle-même. Il met en garde contre des modifications basées uniquement sur un raisonnement féminin, soulignant que la famille doit être une entité solidaire et coopérative.

Meriem Massoudani sur la Participation Politique des Femmes

Meriem Massoudani, docteure et ancienne députée, aborde la question de l’égalité dans la participation politique des femmes en Algérie. Elle évoque les récentes modifications législatives permettant une participation équitable, mais souligne que des obstacles subsistent, notamment la réticence des partis politiques à inclure des femmes sur leurs listes électorales. Elle rappelle que l’islam favorise l’émancipation des femmes, mais que la réalité sociale peut parfois différer de ces principes.

Ce débat sur les modifications législatives en Algérie met en lumière les enjeux complexes liés à la famille, à l’égalité des sexes et à la participation politique des femmes.

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