Le gouvernement espagnol dirigé par Sanchez est dans une nouvelle situation difficile à cause des échecs du Maroc

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Pedro Sanchez

Maroc Epagne: Le ministre espagnol des Affaires étrangères Manuel Albaris et le gouvernement espagnol sont en grande difficulté en raison du prochain sommet entre Madrid et Rabat les 1er et 2 février.

Le Parti populaire d’opposition en Espagne a appelé le gouvernement à faire comparaître le ministre espagnol des Affaires étrangères Manuel Albaris au parlement, afin de fournir des éclaircissements préalables sur le prochain sommet entre Madrid et Rabat, dirigé par les chefs de gouvernement des deux pays.

Le sommet se tiendra les 1er et 2 février, sous la présidence du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez et de son homologue marocain, Aziz Akhannouch.

Ce sommet reste une bouée de sauvetage pour le régime marocain, surtout à la lumière de la crise qui l’oppose à la France, en plus de la crise avec certaines institutions de l’Union européenne, conduite par le Parlement européen, qui a condamné le Maroc, jeudi dernier, dans le dossier des droits de l’homme. , principalement en raison de l’arrestation des journalistes Taoufik Bouachrine et Slimane, d’Al-Raysouni, d’Omar Al-Radi, des détenus du Mouvement rural, de l’ancien ministre des Droits de l’homme, Mohammad Zayan, et de certains militants des médias sociaux.

Le Parti populaire d’opposition s’inquiète du sommet, surtout après qu’il sera absent des ministres du parti « Podemos » à orientation communiste.

Le gouvernement espagnol est composé du Parti socialiste et du parti radical de gauche Podemos.

Le Parti populaire a déclaré, selon Europe Press, qu’il avait demandé la comparution du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération européenne, Manuel Albaris, devant la commission des Affaires étrangères avant le sommet, afin de révéler l’ordre du jour de la réunion, et s’il est dans l’intérêt de l’Espagne ou non.

Le Parti populaire, selon des sources politiques, veut obtenir une position préalable du ministre des Affaires étrangères sur l’engagement du gouvernement à soutenir les résolutions des Nations unies dans le dossier du Sahara occidental.

Le gouvernement de Madrid cherche à faire de ce sommet un succès, obligeant notamment le Parti socialiste au pouvoir à ses députés au Parlement européen, à s’opposer à la résolution qui a condamné le Maroc, jeudi dernier, pour les droits de l’homme.

Cette décision a mécontenté les défenseurs des droits de l’homme en Espagne et en Europe et a placé le Parti socialiste dans une position délicate.

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