Le président français, Emmanuel Macron, s’est prononcé sur les relations entre la France et l’Algérie lors de sa conférence sur le « partenariat France-Afrique ». Il a abordé la polémique autour de l’affaire Bouraoui, qui a suscité des tensions diplomatiques entre les deux pays.
Dans son discours, le président a adopté un ton optimiste pour l’avenir des relations franco-algériennes. Il a déclaré que malgré les divergences et les différences, les deux pays partagent une histoire commune et une amitié profonde qui ne peuvent être altérées par un incident ponctuel.
Macron a souligné que la France était déterminée à poursuivre les efforts visant à renforcer les relations avec l’Algérie dans tous les domaines, en particulier dans les domaines économique, culturel et éducatif. Il a également souligné la nécessité de construire un avenir commun pour les deux pays, fondé sur le respect mutuel et la coopération.
Lors du discours de Macron sur l’Afrique, il est revenu sur l’affaire Bouraoui en expliquant que plusieurs parties ne souhaitent pas un rapprochement entre la France et l’Algérie. Macron affirme qu’il va continuer le rapprochement entre les deux pays malgré les pressions. pic.twitter.com/4u7OTCR5CJ
— Hussein Le Flamand (@HusseinFlandre) February 27, 2023
En ce qui concerne l’affaire Bouraoui, le président français a appelé à une résolution pacifique du différend entre les deux pays. Il a déclaré qu’il avait confiance en la volonté et l’engagement du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, à travailler ensemble pour surmonter les obstacles et promouvoir la coopération bilatérale.
Macron a ajouté que la France respectait l’intégrité territoriale de l’Algérie et s’opposait à toute ingérence étrangère dans ses affaires intérieures. Il a également souligné l’importance de la stabilité régionale pour le développement économique et social de l’Afrique.
En conclusion, le président français a réaffirmé son engagement à poursuivre les efforts visant à renforcer les relations franco-algériennes dans l’intérêt des deux pays et de la région. Sa position optimiste semble ouvrir la voie à une résolution pacifique de l’affaire Bouraoui et à une amélioration des relations entre les deux pays.