Le Parlement européen condamne le Maroc et dénonce ses pratiques arbitraires

0
roi du maroc Mohammed VI

Europe: les représentants du Parlement européen ont appelé les Etats membres de l’Union européenne à ajouter une série d’amendements au rapport annuel sur la politique étrangère commune, dont un texte sur le Maroc.

Dans l’amendement n° 81 sur la politique étrangère déposé par un membre du Parlement européen néerlandais, Heis Rutten, le parlement marocain demande la libération des prisonniers politiques du mouvement et des militants des droits de l’homme.

Il a également appelé le Maroc, selon ce qui a été rapporté par l’agence de presse algérienne, à « cesser de harceler et d’intimider les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme de la diaspora et à libérer les prisonniers politiques, avec un accent particulier sur les régions historiquement marginalisées telles que la région du Rif,  » selon le texte.

A cet égard, le député a qualifié cet amendement d’historique, ajoutant que « pour la première fois, le Parlement européen a arrêté le Maroc dans son rapport annuel sur la politique étrangère ».

L’Union européenne et son parlement continuent de frapper l’entrepôt en raison de l’émergence de scandales impliquant des parlementaires européens impliqués avec le Maroc, alors qu’un scandale de corruption retentissant a secoué certains parlementaires européens en décembre dernier.

Un membre du Parlement européen et 3 autres personnes ont été arrêtés pour corruption et blanchiment d’argent.

Le Parlement européen a refusé de mentionner le pays derrière le réseau de corruption lui-même, mais sa présidente, Roberta Metsola, a pris des mesures pour lever l’immunité parlementaire des personnes impliquées.

Et l’agence de presse sahraouie a déclaré que le Royaume du Maroc était impliqué dans l’affaire de corruption « Maroc Gate », liée à la médiation en faveur de Rabat au Parlement européen en échange d’argent.

Selon les médias italiens, les services de renseignement marocains ont conclu un accord avec un député italien à cette fin ; L’enquête est toujours en cours pour résoudre les détails de l’affaire suspecte.

Dans un contexte connexe, le Maroc n’a pas réussi à obtenir une position de l’Union européenne en faveur du soutien de sa proposition au Sahara occidental et a qualifié les enquêtes de la justice belge sur les pots-de-vin reçus par des représentants du Parlement européen du Maroc de harcèlement contre les relations bilatérales entre les deux des soirées.

Article précédentSergueï Lavrov: la Russie a de nombreux projets en Algérie
Article suivantL’Union européenne place le Maroc dans un véritable dilemme à grands effets