Le racisme légendaire des Algériens défraie à nouveau la chronique

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Trop, c’est trop ! Le racisme de certains algériens, ils sont malheureusement de plus en plus nombreux, dépasse les limites du supportable. Dans la réalité routinière, comme sur les réseaux sociaux, la toile et tout autre espace d’expression, qu’il soit virtuel ou réel, le racisme, les moqueries  haineuses et xénophobes, s’invitent de la manière la plus normale. 

Le racisme de nos compatriotes a dépassé les frontières. Mieux encore, ils alimentent le buzz et défraie la chronique. A l’étranger, on s’étonne face à ce peuple qui crie au racisme à chaque fois qu’il est discriminé, mais qu’il n’hésite pas, lui-même, à verser dans ce fléau dévastateur dés qu’il a en face de lui des étrangers jugés « de moindre importance » que ces occidentaux face auxquels il développe un incroyable complexe d’infériorité.

Ainsi, il aura suffit de quelques après le coup de sifflet final du match Burkina Faso-Algérie pour que les insultes racistes les plus abjectes habillent le Facebook et Twitter algériens. L’arbitre est sans doute mauvais, incompétent. Mais ce n’est pas son incompétence qui a été décriée de prime abord. Mais la couleur de sa peau. Oui, il est nul non parce qu’il n’a pas été suffisamment bien formé pour devenir arbitre. Mais il est nul d’abord parce qu’il noir, comme nos adversaires burkinabés. Et le noir est forcément « salaud », comme nous le rappelle si pertinemment le quotidien sportif Compétition dont la Une exceptionnellement raciste et haineuse a fait le tour du monde.

Le monde entier a vu donc comment un peuple, du moins une composante assez consistante de ses habitants, se vautre dans le rejet de l’autre juste pour un match de football. Curieusement lors du dernier match barrage pour la qualification à la Coupe du Monde 2010, le match qui a opposé l’Algérie à l’Egypte, l’arbitre du match retour a également fait une monumentale erreur d’arbitrage qui a coûté une défaite cuisante de deux buts à zéro pour l’équipe nationale. Mais à l’époque, cet arbitre-là, un sud-africain blanc, n’a jamais été affublé de « salaud » à la Une de nos quotidiens. Pourquoi ? Il n’est, certainement, pas assez noir pour qu’on le taille ne pièces pas comme l’arbitre zambien qui a dirigé Burkina Faso-Algérie. Malheureusement, le foot n’est pas le seul lieu où le racisme s’épanouit en Algérie.

Dans notre pays, tout est devenu prétexte pour se moquer, mépriser et tourner en dérision l’autre juste parce qu’il appartient à une culture différente de la nôtre, qu’il est physiquement différent de nous et, naturellement, il ne partage pas la même religion que nous. La photo des quatre jeunes algériens qui posent avec un chinois en lui accrochant autour du coup un panneau sur lequel il est écrit : « Je suis un chinois hmar (âne) », illustre parfaitement cet état d’esprit qui ronge la personnalité algérienne. Cette photo symbolise à elle-seule tout le racisme que nos compatriotes cultivent précieusement dans le jardin de leur vie. Le chinois, comme le noir sub-saharien, n’est pas occidental. On ne fantasme pas sur lui. On ne rêve pas d’aller bâtir une mosquée dans son quartier. On parcourt pas la mer jusqu’aux plages de son pays. Et comme on ne l’admire pas, on le déteste. On le méprise et on se défoule sur lui. Il est âne, fourmis ou tout autre animal qui incarne ce que l’Algérien n’aime jamais être.

Et à défaut de changer, de se transformer, on verse dans le racisme, le sentiment le plus facile à entretenir quand on a aucun génie. Mais faire de son racisme, une source de fierté, c’est le début d’une maladie dangereuse. Il est, d’ailleurs, temps de tirer la sonnette d’alarme.

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