Mondial 2014 : Le Burkina Faso ne lâche rien et tente un dernier recours auprès de la FIFA

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Burkina Faso

Les Etalons ont une qualité : la ténacité. Après le rejet  par la FIFA de son premier recours contre Madjid Bougherra, voilà que la Fédération burkinabè de football revient à la charge. Elle a nouveau partagé ses doutes sur l’arbitrage du match retour Algérie-Burkina Faso du 19 novembre et a déposé une nouvelle plainte. 

La FBF ne digère toujours pas la victoire de l’Algérie et a relancé une seconde plainte, cette fois-ci contre l’arbitre sénégalais,  Badara Diatta, qui a arbitré la rencontre du 19 novembre pour le compte des qualifications à la coupe du monde 2014. A l’occasion d’une conférence de presse dimanche 1er décembre, le président de la FBF a déclaré : « après tout ce qui s’est passé sur le terrain le 19 novembre à Blida, la FBF a estimé que la qualification du Burkina a été volée avec la complicité de l’arbitre sénégalais », rapporte l’Agence de presse africaine.

Le président de la FBF dénonce notamment « le but refusé de Charles Kaboré et le temps additionnel qui n’est pas allé à son terme. » En effet, plusieurs observateurs avaient estimé qu’il restait 2 minutes de temps additionnel lorsque l’arbitre a sifflé la fin du match. Ainsi les Burkinabés ont décidé de déposer une nouvelle plainte auprès de la FIFA, juste après avoir été débouté par l’instance internationale de football.

« Non, la FBF n’est pas un mauvaise perdante »

« Nous refusons que notre pays soit traité comme un moins que rien. Le football a des règles et lorsqu’elles sont foulées au pied, il est prévu que la partie qui s’estime lésée, demande réparation », a ajouté le président Sangaré.

Quant aux critiques émises à l’encontre des recours de l’Equipe Nationale burkinabè, Sangara a tenu à y répondre. « Non, la FBF n’est pas un mauvaise perdante. Elle veut seulement que le droit soit dit et que cela serve de leçon car c’est l’avenir du football lui-même qui est menacé si de telles pratiques mafieuses doivent toujours exister dans notre milieu », a-t-il estimé.

Comme le prévoit le règlement, la FIFA est dans l’obligation d’examiner la requête de l’équipe disqualifiée. L’instance devrait donner son avis définitif dans la semaine. Mais à quelques jours du fameux tirage au sort, du  décembre au Brésil, cela semble être une cause perdue.

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