Tunis, Tunisie – Des arrestations d’hommes politiques et d’un homme d’affaires de premier plan en Tunisie ont soulevé des questions et des préoccupations dans le pays, alors que les autorités accusaient les détenus de comploter contre la sécurité de l’État et de préparer un coup d’État contre le président Qais Saeed. Cependant, l’opposition a accusé le président d’intimider ses opposants politiques.
Samedi, les autorités tunisiennes ont arrêté Abdelhamid Jelassi, un militant politique et ancien dirigeant du mouvement Ennahda, ainsi que Khayyam al-Turki, un militant proche du mouvement et Kamal Latif, un homme d’affaires controversé. Ils comprenaient également d’anciens responsables de la sécurité et de la diplomatie.
Les détenus ont été accusés de « complot contre la sécurité de l’État » en raison des activités d’al-Turki qui ont impliqué une réunion avec d’autres dirigeants de l’opposition pour discuter de « la préparation d’une alternative à Qais Saeed ». La défense d’al-Turki a déclaré que les forces de sécurité l’ont arrêté de manière illégale et qu’ils tiennent les autorités responsables de sa sécurité et de sa vie.
Des organisations et des personnalités politiques et de défense des droits de l’homme ont condamné l’arrestation d’al-Turki, rejetant les « méthodes d’intimidation dépassées » et appelant à la révélation de son lieu de détention et à sa libération immédiate.
De plus, la défense de Jelassi a déclaré que son arrestation s’est accompagnée de violations graves et que son équipe de défense n’a pas pu le contacter pour garantir ses droits légaux.
Ces arrestations ont soulevé des inquiétudes quant à la direction prise par le pays et à la répression de l’opposition politique. Les forces démocratiques et progressistes en Tunisie appelent à faire face aux méthodes répressives pour protéger les libertés et les droits fondamentaux en Tunisie.
