Un porte-parole de l’Agence allemande de développement a révélé que l’agence a récemment soumis une étude indiquant la possibilité de produire de l’électricité à partir d’énergies renouvelables en Algérie d’ici 2050, ce qui l’aiderait à produire de l’hydrogène vert.
Le même responsable a souligné, dans une déclaration au site allemand DW, que l’étude confirmait la possibilité pour l’Algérie de produire beaucoup d’électricité à partir de l’énergie solaire nécessaire à la production d’hydrogène vert.
Dans le même contexte, le même porte-parole a indiqué que l’Algérie est en bonne position pour bénéficier de son expertise dans le domaine du pétrole, du gaz et des gazoducs, soulignant que cette matière pourrait l’aider à transporter de l’hydrogène vert après quelques modifications techniques.
Récemment, la production d’hydrogène vert en Algérie et son exportation vers le vieux continent a été mise en lumière.
A cet égard, le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, a révélé que l’Italie négociait actuellement avec l’Algérie et la Libye concernant les énergies renouvelables.
De son côté, le gouverneur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, Noureddine Yasa , a récemment confirmé que l’Algérie dispose d’un grand potentiel solaire, et est capable de produire de l’hydrogène vert et même bleu à des coûts « très compétitifs ».
Dans une précédente déclaration à l’agence de presse algérienne, Yassa a révélé qu’une feuille de route nationale est en cours d’élaboration par un groupe de travail composé du ministère de l’Énergie et des Mines, du ministère de la Transition énergétique et des Énergies renouvelables, du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique , ainsi que le gouvernorat des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, afin de développer ce nouvel élément devenu important dans le secteur de l’énergie.
