Veto Américain à l’ONU : Le Cynisme de la Guerre en Israël et à Gaza

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Veto Américain à l'ONU : Le Cynisme de la Guerre en Israël et à Gaza

Le monde a de nouveau été témoin d’un acte de cynisme politique et humain alors que les États-Unis ont mis leur veto à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies réclamant un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

La guerre entre Israël et le Hamas, qui dure depuis maintenant 64 jours, a fait plus de 17 000 morts. Alors que le Conseil de sécurité devait agir pour mettre fin à cette tragédie, il a préféré laisser les bombes continuer de pleuvoir. C’est un nouvel échec dans la longue histoire de l’incapacité de la communauté internationale à résoudre le conflit israélo-palestinien.

Le Cinquième Veto Américain

Ce n’est pas la première fois que les États-Unis utilisent leur veto pour bloquer une résolution du Conseil de sécurité sur le conflit israélo-palestinien. En fait, c’est le 35e veto américain depuis 1970 sur ce sujet. Dans cette dernière résolution, qui avait recueilli 13 voix en faveur, une contre (États-Unis) et une abstention (Royaume-Uni), près de 100 pays exigeaient « un cessez-le-feu humanitaire immédiat », la libération des otages et un accès facilité de l’aide humanitaire. Pourtant, les États-Unis, alliés d’Israël, ont décidé de soutenir la poursuite des hostilités.

Une Résolution Rejetée et Des Conséquences Humanitaires Dévastatrices

Ce rejet est bien plus qu’un acte politique. C’est un refus de mettre fin à la souffrance humaine et de protéger la vie des civils pris au piège de cette guerre. Depuis le début de cette offensive, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a averti à plusieurs reprises que la population de Gaza était au bord de l’effondrement. Avec des bombardements incessants, les habitants sont désespérés, effrayés et en colère. La situation est qualifiée de « cauchemardesque » par les responsables humanitaires.

Les chiffres sont accablants : plus de 17 000 morts depuis le 7 octobre, la plupart des hôpitaux en ruine, et une population civile piégée dans un cycle de violence insensé. Les images de ces deux mois de conflit font écho à l’horreur, montrant des bâtiments détruits, des familles déplacées, et des vies brisées. C’est dans ce contexte que le Conseil de sécurité aurait dû intervenir pour protéger les innocents, mais il a préféré rester paralysé.

La Réaction de la Communauté Internationale

Le veto américain a déclenché une vague de condamnations de la part d’organisations humanitaires et d’États du monde entier. Médecins sans frontières (MSF) a déclaré que l’inaction du Conseil de sécurité des Nations unies le rendait « complice du massacre » dans la bande de Gaza. Louis Charbonneau, de Human Rights Watch, a souligné que les États-Unis risquaient de devenir complices de crimes de guerre en continuant à fournir des armes et une protection diplomatique à Israël.

L’ambassadeur français à l’ONU, Nicolas de Rivière, a exprimé sa déception face à l’incapacité du Conseil de sécurité à agir dans cette situation critique. De nombreux membres du Conseil ont également partagé cette déception, tandis que les représentants palestiniens ont qualifié ce jour de « triste jour dans l’Histoire du Conseil de sécurité. »

Le Futur Incertain

Alors que la guerre en Israël et à Gaza entre dans son 65e jour, le futur semble incertain. Les responsables israéliens estiment qu’un cessez-le-feu ne sera possible qu’après la « destruction du hamas ». Pendant ce temps, la population civile continue de payer le prix de cette guerre, une guerre dont l’issue reste incertaine.

Il est temps que la communauté internationale se réunisse, mette fin à la politique des vétos, et travaille ensemble pour mettre fin à ce conflit. Les vies de milliers d’innocents en dépendent, et l’avenir de la paix au Moyen-Orient est en jeu. Le veto américain ne doit pas devenir un symbole de l’indifférence du monde face à la souffrance humaine. La paix doit être la priorité, et il est temps d’agir.

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