Yema, de la réalisatrice algérienne Djamila Sahraoui en compétition au festival du film arabe à Malmö

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    Le film « Yema » réalisé par l’algérienne Djamila Sahraoui sera présenté à la troisième édition du festival du cinéma arabe de Malmö en Suède, du 2 au 8 septembre, en compétition avec onze autres films de différentes nationalités.

    Parmi la sélection long-métrage du festival : Winter of discontet (Egypte), Aseel (Oman), Sea shadow (Emirats Arabes Unies) et When Monaliza smiled (Jordanie). Par ailleurs, la réalisatrice algérienne Yamina Bachir Chouikh fera partie du jury. Dans le cadre des « Nuits arabes », les films seront présentés sous différents thèmes : « l’extrémisme et le cinéma arabe », « les droits de la femme et le cinéma arabe » et « deux ans après le printemps arabe ». L’année dernière, « Mollement, samedi matin » de l’algérienne Sofia Djama avait obtenu le prix du meilleur court métrage.

    Réalisé en 2012, le film Yema déjà diffusé en avant-première à Alger, dont la sortie est prévue en France le 28 août 2013 a gagné en visibilité grâce aux festivals. Invité à plusieurs reprises, il était présent en novembre 2012 au festival du film d’Amiens et en décembre à la 9ème édition du festival international du film de Dubaï (DIFF) avec un autre film algérien, Zabana de Saïd Ould Khelifa.

    Le festival de Dubai est un rendez-vous important du septième art, pas seulement dans le monde arabe. Le festival de grande ampleur réunit chaque année des centaines de professionnels, il est un tremplin pour les cinéastes du monde arabe, vers la scène internationale, un lieu d’échange qui contribue au rayonnement du cinéma et de la culture arabe.

    Yema s’est aussi fait remarquer au du Festival panafricain du cinéma et de la télévision, le FESPACO, de Ouagadougou au Burkina Faso, en faisant l’ouverture.  Ecrit, réalisé et interprété dans le rôle principal de Ouardia, par Djamila Sahraoui, le long-métrage est un retour dans la société algérienne des années 1990, dans la décennie noir et ses drames.

    La réalisatrice qui s’est déjà essayée au sujet avec succès dans son premier long métrage de fiction « Barakat ! », aborde de nouveau le thème à travers le portrait d’une femme. Ouardia a le cœur déchiré par le destin de ses enfants, dans une période où le terrorisme règne en maitre sur l’Algérie. L’un de ses fils, militaire est mort et l’autre est dans un maquis islamiste, jusqu’à ce qu’un nouvel évènement vienne chambouler de nouveau sa vie.

    Le film a déjà remporté le prix Bayard d’Or de la Meilleure comédienne au festival international du film francophone de Namur en Belgique, le prix international de la meilleure réalisatrice du film de Dubaï et l’Etalon d’argent de Yennega du Fespaco.

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