Alger / la machine répressive à l’œuvre pour empêcher le 117e vendredi du Hirak

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    photo archive
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    Ce vendredi 117e du Hirak à Alger, a été caractérisé par une répression féroce et des arrestations de masse. Le dispositif secrétaire a été remanié de sorte à avorter la marche devant les mosquées notamment à Bab El oued et à la sortie du quartier mythique de Belouizdad.

    Le 117e vendredi de manifestation antisystème n’a pas pu démarrer à Alger. La marche pro-démocratique a été très fortement réprimée dans la capitale.

    À Bab El Oued, où une véritable marée humaine a pris l’habitude de débouler tous les vendredis, les forces de l’ordre ont pris les devants  en encerclant les mosquées. S’en est suivi une vague d’arrestations qui n’a épargné personne.

    La police a procédé de la même manière au niveau de la rue Didouche Mourad, où des citoyens et des journalistes ont été très fortement réprimés. Plusieurs journalistes, dont Khaled Drareni, Kenza Khattou, Djaafar Kheloufi, Mustapha Bestami et bien d’autres ont été interpelés. Selon le militant de l’association RAJ, Djalal Mokrani, plus de 11 journalistes et photographes, dont celui de l’AFP, sont retenus au niveau du boulevard Mohamed cinq pour les empêcher de couvrir la manifestation.

    À quelques encablures, au niveau de la place Audin, le président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie, Mohcine Belabbas, a, lui aussi, été interpelé en compagnie de membres du parti.

    Même topo au niveau de la rue Hassiba Ben Bouali ou la police a réprimé et procédé à des arrestations. « Je décroche, il est impossible de filmer ou prendre des photos aujourd’hui. Arrestations de masse », a écrit le journaliste Mahrez Rabia qui était sur place.

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