Attaques à la seringue en Algérie : la peur se propage face à un phénomène mystérieux

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Attaques à la seringue en Algérie la peur se propage face à un phénomène mystérieux

Depuis quelques semaines, un phénomène aussi mystérieux qu’inquiétant a émergé en Algérie : les attaques à la seringue. Cette nouvelle forme d’agression, qui consiste à injecter des substances inconnues à des personnes à l’aide de seringues, s’est propagée dans plusieurs régions du pays.

Le dernier cas en date a eu lieu à Ain Sefra, dans l’ouest de l’Algérie. Un parent a signalé que son fils de six ans a été piqué devant son école par une personne portant un voile intégral. Selon le communiqué rendu public par le parquet général près la Cour de Naâma ce mardi 7 mars, les analyses effectuées sur l’enfant n’ont rien révélé d’anormal.

Cinq cas similaires ont également été signalés ces derniers jours à Tiaret, une ville de l’ouest du pays. Pour le moment, les motivations des auteurs de ces attaques et le contenu des seringues utilisées restent inconnus. Les autorités algériennes ont cependant appelé à la vigilance et à la prudence.

Ce phénomène rappelle les attaques à la seringue qui ont eu lieu dans plusieurs pays du monde, notamment en Inde et au Nigeria. Ces agressions ont souvent été liées à des actes de terrorisme ou à des rivalités entre bandes criminelles.

Attaques à la seringue en série en Algérie : la traque des auteurs se poursuit

Depuis plusieurs semaines, l’Algérie est le théâtre d’une vague d’attaques à la seringue. Les victimes sont des fillettes âgées entre 7 et 10 ans, toutes piquées au bras gauche par une femme vêtue d’un djilbab noir. Les deux derniers cas annoncés par le parquet près le tribunal de Boufarik (Blida) ont eu lieu à Boufarik et Birtouta (Alger).

Si les enquêtes déclenchées ne permettent pas encore de connaître les motivations des auteurs de ces actes, certains privilégient la piste de la sorcellerie. En attendant que la justice fasse la lumière sur ces affaires, les autorités appellent les parents à sensibiliser leurs enfants à la vigilance et à ne pas laisser les étrangers s’approcher d’eux.

La semaine passée, trois femmes ont été arrêtées à El Attaf (Ain Defla) après avoir tenté d’enlever une écolière. Si l’une des mises en cause est connue pour ses activités de « charlatanisme », la justice n’a pas fait de lien avec le phénomène des piqûres d’enfants.

Face à cette situation inquiétante, les autorités algériennes ont lancé une enquête pour identifier les auteurs de ces attaques et mettre fin à ce phénomène mystérieux. En attendant, les habitants du pays restent sur le qui-vive et redoublent de vigilance pour éviter d’être les prochaines victimes de ces attaques à la seringue en série.

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