Algerie: Une manœuvre pour stopper les barons du blé

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Algerie: Le gouvernement a décidé de constituer un grand pôle agro-alimentaire, à travers des complexes de blé récupérés auprès d’hommes d’affaires à la suite d’affaires de corruption, contre lesquels les autorités judiciaires ont rendu des jugements définitifs marqués par la formule exécutive, avec l’intégration de l’Office National Professionnel des Céréales « OAIC » et de toutes les véhicules et unités spécialisées dans ce Domaine et domaniales dans ce nouveau pôle.

Des sources ont ​​révélé que la décision ordonnée par le premier ministère est intervenue en application des instructions du président de la République et du juge selon lesquelles il est nécessaire de proposer des mécanismes pour la création de l’entité agricole et alimentaire qui reçoit les biens confisqués par le autorités judiciaires à travers des décisions judiciaires similaires au complexe « Riyad Algérie », « AGRODIV » et exactement le complexe de Courso, dans la Wilaya de Boumerdes, après sa confiscation dans l’affaire dans laquelle les frères « Omar bin Omar » étaient poursuivis, ainsi comme les moulins « Chorfa » situés dans la région de Seif dans la Wilayat de Mascara.

Tous les véhicules et moulins de l’Etat seront également intégrés dans ce nouveau pôle, tels que les véhicules de Bordj Bou Arreridj, Aouinat à Tébessa, Ain Bassam, El Harouch, Kasr El Bukhari, Oum El Bouaghi et autres, qui ont été convertis en raison de l’inflammation des prix des céréales sur le marché mondial en 2008, à l’Office Professionnel Algérien des Céréales « OAIC » par le règlement du Conseil des Contributions de l’Etat « CPE des Conseil participation de l’Etat », portant le n° 01/93/12/03 /2009 pour la 93ème session en date du 12 mars 2009, qui comprend la transformation de 7 sites qui abritent les magasins stratégiques des complexes « Riyad » au profit du bureau « OAIC ».

L’office professionnel algérien des céréales « OAI » est également en cours de transfert au pôle agro-alimentaire, qui sera créé, d’autant plus que ce dernier, comme l’ont révélé les enquêtes de la police judiciaire, ainsi que la généralisation de la finance dans les affaires de corruption qui ont commencé en 2019, à une « vache à lait » pour la mafia.Les moulins, qui au fil des années ont relevé les quotas de bénéficier du « rentier » à leur guise, et d’autres achètent du blé à l’entreprise à un prix subventionné par l’État et le vendre à des marchands après l’avoir transformé en « semoule et farine » au marché noir à des prix exorbitants, ou à des fabriques de pâtes comme du blé directement, ils le revendent même aux paysans eux-mêmes, qui à leur tour le revendent à l’office céréalier.

Les instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, sur la nécessité de créer un pôle agro-alimentaire, avaient un fond fondé sur des faits et des données remontant à sa prise de fonction du premier portefeuille du ministère en 2017, où il a envoyé une correspondance portant n° 2201/RD/a au ministre de l’agriculture, du développement rural et de la pêche de Afin d’instruire les gouverneurs de cesser d’octroyer des conteneurs immobiliers afin d’établir des projets d’investissement dans l’activité moulin et engrais, solliciter, en concertation avec le banques, à mettre en place les mécanismes nécessaires pour décourager les porteurs de projets d’investissement dans les usines en les empêchant de se financer par les banques.

L’ancien Premier ministre Abdelmadjid Tebboune, par la correspondance n°05//DC PM adressée le 2 juillet 2017, a poursuivi dans la même veine, visant à lutter contre la spéculation avec du blé fortifié, après avoir examiné la saturation complète du marché des moulins et des engrais en Algérie , où il y avait 397 moulins et 160 engrais.Tous bénéficient des rations journalières de blé de l’office OAIC en réduisant les rations journalières de blé tendre d’un pourcentage supplémentaire allant de 10% à 15% et en fixant une décision délibérée et consultative basée sur la propositions du Ministre de l’Industrie et des Mines reprises dans sa correspondance n° SOM/MIM/512 du 15 juin 2017 relatives à dissuader les porteurs de nouveaux projets dans le domaine du moulin et des engrais et les faire écarter, mais les « barons du blé » n’étaient pas satisfaits de la politique adoptée par l’ancien Premier ministre Tebboune, qui voulait en finir avec ces personnes corrompues et frauduleuses dont la seule préoccupation était de transférer les fonds de soutien initialement destinés aux groupes vulnérables, à travers le commerce de la matière première et la transformation en le vendant dans le marché est à des fins commerciales, dont les propriétaires gagnent de grosses sommes d’argent en devises fortes, sans parler de la perte de milliards de redevances de l’État aux hommes d’affaires et commerçants sous forme d' »évasion fiscale », ainsi que d' »excès » de gros. cela a parfois causé une pénurie de matériaux subventionnés spécifiquement destinés au consommateur.

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