« Bouteflika sera candidat ou Rabi Kbir. Il gagnera les élections ou Rabi Kbir »

0
Bouteflika

« Non ce n’est pas vrai, Abdelaziz Bouteflika est en bonne santé et sa capacité cérébrale demeure intacte ». C’est en ces termes que Amara Benyounes, ministre du développement industriel et de la Promotion de l’investissement, a tenu à rassurer les partisans d’Abdelaziz Bouteflika en affirmant que l’actuel Président de la République n’est guère aussi affaibli que le laisse croire l’opposition.

« Abdelaziz Bouteflika sera candidat ou Rabi Kbir. Il gagnera les élections ou Rabi Kbir », a-t-il encore clamé, mardi dans les colonnes du quotidien arabophone El Khabar, en défiant toutes les critiques qui ont été émises par de nombreux acteurs et observateurs politiques en Algérie à propos de l’éventualité d’une énième candidature d’Abdelaziz Bouteflika à l’élection Présidentielle. « Le peuple algérien aime Bouteflika. C’est ce que l’opposition ne veut pas admettre. Et si cette opposition est réellement en faveur de la démocratie, elle doit alors se résoudre à laisser la liberté aux Algériens, si ces derniers le souhaitent, de réélire Abdelaziz Bouteflika », a relevé Amara Benyounès, qui est aussi le Secrétaire Général du Mouvement Populaire Algérien (MPA).

Le premier responsable du MPA, un parti qui soutien depuis fort longtemps la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à un quatrième mandat à la tête de l’Etat, a « étrillé » l’opposition en estimant qu’elle n’est guère représentative étant donné qu’elle n’est nullement capable de « mobiliser les Algériens pour contester la moindre décision politique ». « Qu’ils paralysent le pays s’ils étaient réellement influents », a ironisé ce membre du gouvernement de Sellal qui s’est indigné contre les attaques répétitives de la presse et des partis de l’opposition contre Abdelaziz Bouteflika. « Ils le qualifient de dictateur ! S’il l’était réelleement, aurait-il toléré toutes ces critiques acerbes ? », s’est interrogé le ministre en faisant remarquer que les Algériens ont connu auparavant « l’époque du parti unique » et connaissent ainsi « parfaitement la signification réelle du mot dictateur ».

Pour Amara Benyounès, il ne fait aucun doute qu’un quatrième mandat d’Abdelaziz Bouteflika est salutaire pour l’avenir du pays. « Nous le soutenons depuis le début et ce n’est pas maintenant qu’on va cesser de le dire. Il nous a offert la stabilité et ce c’est qu’il y a de plus précieux pour les Algériens« , a-t-il conclu en dernier lieu.

Article précédentRessources en eau: mise en place de deux instruments de planification
Article suivantDossier diabète : Faire du sport quand on est diabétique