L’offensive du Hamas contre Israël, débutée samedi dernier, continue de s’aggraver dans la région. Les dernières données font état d’une escalade de la violence, avec au moins 70 morts et des centaines de blessés du côté israélien, tandis que la bande de Gaza déplore au moins 198 morts. La situation reste tendue, marquée par des tirs incessants de roquettes et des infiltrations d’hommes armés en territoire israélien.
L’offensive du Hamas : « Déluge d’Al-Aqsa »
Le Hamas a lancé cette offensive, baptisée « déluge d’Al-Aqsa », en référence à la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, un lieu hautement symbolique au cœur des tensions entre Israël et les Palestiniens. Cette offensive a débuté samedi avec des centaines de roquettes tirées depuis la bande de Gaza en direction d’Israël. Ces attaques ont touché plusieurs régions du pays, créant un climat de peur et causant d’importants dégâts matériels.
Lourde tribu en Israël
Le bilan des victimes en Israël ne cesse de s’alourdir. Les services de secours israéliens, notamment la Maguen David Adom, équivalent de la Croix-Rouge en Israël, indiquent que les attaques ont fait au moins 70 morts et des centaines de blessés. Le ministère de la Santé israélien a également déclaré avoir évacué plus de 1 000 blessés vers les hôpitaux. Parmi les victimes se trouvent à la fois des civils et des militaires.
Réponse d’Israël et infiltrations
Face à l’escalade de la violence, l’armée israélienne a réagi en déployant des troupes pour repousser les infiltrations de « terroristes » venant de Gaza. Ces infiltrations ont eu lieu par « la mer, les airs et la terre », selon les informations. Des affrontements ont éclaté en territoire israélien, et un élu local a été tué lors d’échanges de tirs avec les assaillants.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a averti que le Hamas « paiera un prix sans précédent » pour sa « guerre ». En représailles, l’armée israélienne a lancé des frappes aériennes ciblées contre des positions du Hamas dans la bande de Gaza.
Réactions internationales
La communauté internationale a réagi rapidement à l’escalade des tensions. Le Brésil, qui assure actuellement la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU, a convoqué une réunion d’urgence du Conseil pour discuter de la situation. Le gouvernement brésilien a condamné les attaques et appelé à la retenue.
De son côté, l’Union européenne a dénoncé la « prise en otage de civils » par le Hamas et a réclamé leur libération. Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, a exhorté à respecter le droit international et à libérer les otages.
Crise humanitaire en cours
Alors que la violence persiste, de nombreux habitants de Gaza ont fui leurs maisons par crainte de représailles israéliennes. La situation évolue rapidement, et les observateurs internationaux craignent que la crise ne s’aggrave encore. Le conflit actuel soulève des préoccupations croissantes quant à la sécurité et au bien-être des civils dans la région.
Des pourparlers en vue de mettre fin à l’escalade des tensions sont en cours, mais la situation demeure très tendue. Les regards du monde entier sont tournés vers la région, dans l’espoir que la paix puisse être rétablie et que les civils soient protégés des violences en cours.
