Éducation: 4 raisons pour lesquelles la rentrée scolaire est retardée

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Algérie: Les syndicats de l’enseignement indépendant, qui sont en charge du ministère de l’Éducation nationale, se sont empressés de fixer une date de rentrée des élèves, qui ne dépassera pas la date du 5 septembre prochain, étant donné que l’inscription des enseignants dans leurs établissements d’enseignement reste étroitement liée à l’entrée des apprenants pour commencer à tenir des conseils départementaux et décider du nombre de recours déposés.

Elle a souligné que l’annonce d’un calendrier partiel avait entraîné la multiplication des rumeurs en faisant la promotion de fausses données officielles, qui avaient en fait mélangé les papiers des parents et des élèves.

Satav : Crise de surpopulation à l’horizon, et les lycées accueilleront 1 500 élèves

Boualem Amora, chef du Syndicat indépendant des travailleurs de l’éducation et de la formation, a expliqué que la publication du calendrier pour que les employés administratifs et les enseignants reprennent leur travail « respectivement les 28 et 31 août », sans fixer de date pour le prochain l’entrée à l’école, a conduit à l’escalade de la rumeur de manière très frappante.

L’attention a été exacerbée par l’ambiguïté entourant certaines questions épineuses et sensibles telles que l’emploi, l’encadrement pédagogique, la réception des équipements de base et autres, surtout après la circulation de faux et de fausses informations sur les réseaux sociaux, et la promotion d’une déclaration fabriquée comme officielle indiquant que la date d’entrée à l’école sera le 18 septembre prochain.

Le premier responsable du syndicat a déclaré que les raisons du retard dans l’annonce d’un date de rentrée scolaire pour la prochaine rentrée scolaire 2022/2023 résident principalement dans le manque de préparation du ministère de l’Éducation nationale pour la prochaine rentrée qui s’annonce difficile, notamment au regard du retard qui accompagne le processus d’accueil de nombreux établissements d’enseignement et installations semblables aux établissements d’enseignement et aux cantines scolaires, dont beaucoup sont encore en construction et ne seront livrés que le 20 septembre prochain, surtout à un moment où les services du ministère compétent sont entrés dans des réunions marathon avec les directeurs du logement, de l’urbanisation et des états civils dans les états pour suivre l’étendue de la réussite scolaire.

un retard qui peut occasionner l’émergence d’une « crise de surpopulation » suffocante, notamment au niveau de certains états comme Djelfa, Sétif, Alger, est et Béjaïa, cette dernière dont il y a des écoles avec 800 élèves, des collèges avec 1500 élèves, et des lycées avec plus de 1500 apprenants, en plus de la souffrance continue des écoles avec la crise de l’eau au moment, les responsables des établissements scolaires sont obligés d’organiser des campagnes de nettoyage et de stérilisation de leurs installations avant l’entrée à l’école, en plus de la collision de certains conseils municipaux, en particulier les pauvres et les faillis, avec certains obstacles qui peuvent entraver la réalisation du projet d’assurance scolaire primaire sur le terrain, pour ceux qui seront équipés de cartes électroniques.

En raison de la rareté des ressources financières, étant donné que le coût financier total de l’équipement des fenêtres et des portes d’une école primaire avec des fenêtres en fer afin de sécuriser les appareils numériques, coûte à la municipalité un montant de 70 millions de centimes, une dotation financière qui n’a pas été inclus dans le budget annuel, ajoute notre conférencier, en plus du retard qui accompagne le processus de restauration De nombreuses écoles sont dans une situation catastrophique, car elles ne sont plus du tout préparées aux études, comme les États d’El Taref et de Skikda.

CNAPESTE : la sortie d’un calendrier partiel pour la prochaine entrée, consacrant le mystère

Pour sa part, Massoud Boudiba, le secrétaire national chargé de l’information et de la communication auprès du Syndicat du Conseil national indépendant des usagers de l’enseignement du secteur triphasé de l’éducation, qui relève du ministère de l’Éducation nationale, réclame la nécessité de fixer une date pour la rentrée scolaire, à condition d’éviter les retards, et il propose le 5 septembre prochain comme date Pour le retour de près de 11 millions d’apprenants à l’école, et notre enquêteur souligne que l’annonce d’un calendrier à temps partiel est vouée à l’ambiguïté, étant donné que depuis des décennies, la rentrée scolaire est liée à l’inscription des élèves avec un intervalle n’excédant pas une semaine, afin que l’équipe pédagogique puisse tenir des conseils départementaux, étudier et statuer sur des recours spécifiques les délais de présence des élèves, surtout à un moment où le départ des enseignants des vacances d’été a été reporté au 20 juillet, notamment pour ceux qui ont participé aux différentes opérations liées à l’encadrement des examens scolaires officiels, étant donné que la réussite des l’année scolaire dépend avant tout des enseignants.

Ainsi, lorsqu’il n’est pas à l’aise et n’a pas profité des vacances, son retour entraînera des effets négatifs qui nuisent aux intérêts des élèves et à la stabilité de la saison scolaire.

Notre interlocuteur souligne que les lois de la République sont en vigueur, donnant à l’usager le plein droit de connaître la date de son départ en congé annuel et la date de sa rentrée dans son poste au moins pendant un mois complet, sans quitter des questions ambiguës malgré la fin prochaine du mois d’août en cours, alors que le secrétaire national chargé de l’information « CNAPESTE» attire L’attention des pouvoirs publics sur le fait que de nombreuses décisions nécessitent clarté et concertation après être devenues rendues sans consultation ni annonce préalable et de manière unilatérale.

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