Journal espagnol : l’Algérie n’autorise le passage que de deux types de marchandises espagnoles sur son territoire

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marchandises espagnoles

La crise diplomatique entre l’Algérie et l’Espagne ravage toujours le commerce espagnol et lui inflige de lourdes pertes.

A cet égard, le journal spécialisé « Vozpoli Economia » a révélé que l’Algérie n’autorisait le passage que de deux types de marchandises espagnoles sur son territoire.

La même source a expliqué que l’affaire est liée à des marchandises urgentes, ou marchandises de « transfert libre », en plus de continuer à exporter du gaz algérien vers l’Etat ibérique.

Les biens urgents comprennent les biens qui sont très importants et indispensables au fonctionnement d’un secteur particulier en Algérie.

Quant au « virement gratuit », il s’agit d’un mode de paiement basé sur un accord entre le client et le prestataire, qui se fait sur la base de la « confiance » uniquement, c’est-à-dire sans signer aucun document, pour que la banque fasse ce transfert, selon la même source.

La paralysie commerciale entre les deux pays se poursuit depuis environ deux mois, au milieu des protestations des hommes d’affaires espagnols qui ont perdu un marché important.

Les mêmes sources ont suggéré que l’Espagne pourrait perdre environ 1068 millions d’euros en raison des mesures prises par l’Algérie.

Des observateurs ont laissé entendre que la crise diplomatique entre l’Algérie et Madrid allait se prolonger, notamment après la nomination du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, l’ancien ambassadeur d’Algérie à Madrid, comme ambassadeur en France.

Et le journal espagnol « El Pais » a indiqué que cette nouvelle étape diplomatique indique que la crise entre les deux pays va se prolonger.

Des sources diplomatiques des deux pays ont confirmé que le rétablissement des relations entre les deux pays dépendait du retour du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez pour revoir sa décision sur la question du Sahara Occidental et revenir à la neutralité dans ce dossier.

De son côté, le ministre espagnol des Finances Castillo Arcady a révélé que 1 400 entreprises espagnoles ont été touchées par les « sanctions » économiques algériennes sur Madrid.

De son côté, la Confédération européenne des entreprises a récemment envoyé un rapporteur à la Commission européenne afin de la pousser à agir rapidement pour trouver une solution à la crise de l’Espagne avec l’Algérie, et pour sauver les entreprises européennes.

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