La route transsaharienne, reliant l’Algérie et le Nigeria, est en phase finale d’achèvement, a annoncé la Banque africaine de développement.
Ce projet est d’une grande importance dans le cadre de la réalisation de la Zone de libre-échange africaine, dont la longueur est estimée à 9 400 km. Les travaux sont actuellement en cours au Niger, où la route a été qualifiée d' »avancée importante » par Albirek Oulaya Sistemir, chargé de projet au Niger pour la banque, avec 1890 km aménagés sur une distance totale estimée à 1950 km, soit 97%.
Les travaux restants se concentrent sur la consolidation de la couche de base, le pavage, la signalisation et les travaux liés au plan de gestion environnementale et sociale. La préparation des puits et la fixation des dunes ont également été achevées pour favoriser l’adaptation de la population dans la zone du projet.
Le projet de la route transsaharienne est conçu de manière globale et intégrée dans le but d’améliorer les conditions de vie des habitants dans les zones du projet. Les travaux de préparation liés au projet représentent environ 20% du projet total, qui vise à améliorer les conditions de vie des habitants dans les zones du projet.
La réouverture de la frontière algéro-nigériane en 2021 a vu une augmentation du trafic des personnes et des transporteurs, ainsi que de nouvelles opportunités économiques pour les habitants des zones adjacentes. Le Niger est également devenu un pays de transit important pour l’approvisionnement du Tchad depuis l’Algérie et le Nigeria.
Selon Albirek Oulaya Sistemir, la route transsaharienne est l’un des passages les plus importants à travers le continent africain, qui retient l’attention de la Commission de l’Union africaine, car c’est l’épine dorsale du développement continental.
