Algérie Foot: Dans les coulisses de la préparation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023) en Côte d’Ivoire, un conflit silencieux émerge, mettant en lumière des désaccords entre la Fédération algérienne de football (FAF) et la Confédération africaine de football (CAF). Au cœur de cette controverse se trouve un choix inhabituel, celui de l’hôtel où l’équipe d’Algérie séjournera pendant la compétition. Une décision qui pourrait avoir des répercussions inattendues sur la participation de l’Algérie à la CAN.
Un Hôtel Privé Plutôt que la Cité CAN
Le conflit a éclaté lorsque Walid Sadi, le président de la FAF, et Djamel Belmadi, le sélectionneur de l’équipe d’Algérie, ont décidé de ne pas séjourner à la Cité CAN, comme le prévoyait initialement la CAF. À la place, ils ont opté pour un hôtel situé à proximité du stade de Bouaké, où l’Algérie jouera certains de ses matchs pendant le tournoi.
Cette décision, en apparence anodine, a rapidement attiré l’attention de la CAF. Selon les exigences de l’instance dirigeante du football africain, les équipes participantes à la CAN doivent normalement résider dans la Cité CAN, un village construit spécialement pour l’événement, offrant des conditions de séjour optimales pour les joueurs et le staff. La Cité CAN garantit également une sécurité renforcée pendant la compétition.
Le Mutisme de la FAF
Face à cette situation, la FAF a maintenu un certain mutisme, ne clarifiant pas ses intentions de manière définitive. Salah Bey Aboud, le chargé de communication de la FAF, a révélé dans une déclaration au média Al Araby que la FAF souhaitait résider dans un hôtel, mais que rien n’était encore officiellement décidé.
« Jusqu’à présent, les choses ne sont pas officiellement réglées car le comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations a proposé la Cité ou l’hébergement collectif pour les équipes qui joueront dans cette ville, mais la Fédération algérienne a décidé de choisir un hôtel privé où les travaux se poursuivent également, et nous n’avons pas encore finalisé les détails avec eux. En résumé, nous attendons le retour du président Walid Sadi de son voyage pour en savoir plus sur cette question », a déclaré Salah Bey Aboud.
Ce refus de la FAF de se conformer aux normes de la CAF ne passe pas inaperçu. La CAF, en tant qu’organisatrice de la CAN, a établi des règles strictes pour garantir le bon déroulement de la compétition. En refusant de séjourner à la Cité CAN, l’Algérie risque de s’attirer les foudres de l’instance dirigeante du football africain.
Le conflit entre la FAF et la CAF s’échauffe, et la décision finale de la FAF pourrait avoir des conséquences sur la participation de l’Algérie à la CAN. La CAF dispose de pouvoirs étendus pour imposer des sanctions ou des amendes aux équipes qui ne respectent pas ses règles, et le refus de séjourner à la Cité CAN pourrait être interprété comme une violation de ces règles.
Un Conflit à Surveiller
Alors que la préparation de la CAN se poursuit, ce conflit entre la FAF et la CAF attire l’attention. La décision de l’Algérie de choisir un hôtel privé plutôt que la Cité CAN pourrait potentiellement affecter sa participation à la compétition. Les prochains développements de cette controverse méritent d’être suivis de près, car ils pourraient avoir un impact significatif sur le parcours de l’équipe d’Algérie dans la Coupe d’Afrique des Nations.
