Le nouveau Palais des Congrès d’Alger/Un bijou de luxe dans un pays en crise

0

Le Centre international des conférences (CIC) d’Alger, inauguré jeudi par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, est un véritable joyau architectural alliant tradition et modernité, qui fait partie désormais des symboles architecturaux de l’Algérie.

Construit aux standards internationaux et aux normes parasismiques internationales, le Centre dont les travaux de réalisation ont été entamés en 2011, est appelé à accueillir des sommets de chefs d’Etat et des manifestations au plus haut niveau.

Ce joyau, situé à Club des pins, dans la banlieue ouest d’Alger, est implanté sur une assiette de 27 hectares, dont une superficie construite de 207.500 m² répartie en un bloc principal, un bloc de services et un bloc technique.

Avec des motifs géométriques contrastant avec la lumière intérieure et extérieure, des arcades donnant sur des baies vitrées, le style sobre d’inspiration mauresque du CIC se caractérise par une harmonie des couleurs.

Le bois, le verre et le marbre sont utilisés pour l’habillage des façades, ce qui a nécessité 15.160 m² de marbre et 8.045 m² de verre.

Alliant tradition et modernité, des arcades s’ouvrent sur le hall officiel où est situé l’espace VIP, composé de plusieurs salons aux différentes fonctions.

Dans le même espace et au fond du couloir, est situé le bureau du président de la République. Ce couloir longe plusieurs salons d’honneur et une salle de réunion.

Des salles de différentes capacités sont également prévues dans ce grand complexe pour accueillir les réunions qui se dérouleront en marge des travaux des sommets et congrès qu’abritera ce centre.

Un auditorium de 6.000 places : la plus grande salle en Afrique

Le Centre comprend une grande salle, à savoir l’auditorium Icosium (nom historique d’Alger) d’une capacité d’accueil de 6.000 personnes. Il s’agit de la plus grande salle en Afrique, a-t-on précisé.

L’ auditorium est doté d’un écran central de 18 mètres de long et 10 mètres de hauteur. La coupole de l’auditorium qui culmine à 25 m de hauteur, a nécessité 20.000 tonnes d’acier pour les 110.000 m² de la toiture.

La deuxième grande salle du CIC, baptisée Djamila, est d’une capacité d’accueil de 700 personnes. Sa particularité consiste en sa tribune amovible, permettant de transformer cet espace en salle de conférence de 270 places ou en salle de banquets de 450 places.

En plus de ces deux grandes salles, le CIC est doté de 6 autres salles de commissions (polyvalentes) pouvant accueillir 300 personnes chacune. Elles sont équipées de data show et de caméras.

Le centre comprend aussi une grande salle de banquets d’une capacité de 3.000 convives. La salle est modulable pour se transformer en trois espaces, grâce à des murs et des panneaux amovibles.

A cela s’ajoutent 61 bureaux mis à la disposition des délégations et des participants, desservis par 54 cabines de traduction simultanée.

La presse n’est pas en reste dans la mesure où des espaces lui ont été réservés. Une salle de conférence de 110 places et deux autres salons avec accès à l’internet, aux restaurants et cafétérias y sont prévus.

Pour ce qui est de la presse audiovisuelle, 3 studios de télévision et 4 autres pour la radio sont prévus pour la retransmission en direct des événements qu’abritera le CIC.

Réalisé par une l’entreprise chinoise CSCEC Algeria et un bureau d’études italien, le Centre comprend aussi une bibliothèque, des salles multimédia et de lecture ainsi qu’une salle de prière.

Le centre est en outre doté d’une clinique médicale, équipée d’un bloc opératoire, d’une unité de radiologie et de salle de réanimation. Par ailleurs, le site peut accueillir des foires commerciales et des salons internationaux avec deux halls d’exposition de 12.400 m² aux accès autonomes.

Le CIC est doté d’un parking pour véhicules de 2.100 places dont 1.450 de parking souterrain. Les issues du site sont équipées de différents systèmes de sécurité, notamment des scanners pour véhicules, pour marchandises ainsi que d’autres moyens de détection électronique. En ce sens, 700 caméras de télésurveillance sont réparties à travers le site et reliées à un poste de commandement.

Source : APS 

Article précédentLa famille de Tounsi réfute la version officielle de Zerhouri sur l'assassinat du DGNS
Article suivantLa guerre froide entre l’Algérie et le Maroc, feuilleton de l’été maghrébin