L’enquête menée par le magazine français « Marianne » a révélé des détails alarmants sur la richesse cachée du roi du Maroc, Mohammed VI. Cette révélation survient dans un contexte où le Maroc est confronté à une crise économique et sociale sans précédent. Le peuple marocain, déjà accablé par des conditions de vie difficiles, est confronté à la réalité d’un régime basé sur le pillage et dépourvu de toute intention de réforme.
Selon « Marianne », la fortune du roi Mohammed VI est estimée à un montant vertigineux de 6 milliards d’euros, une somme qui dépasse largement les chiffres officiels. Cette richesse proviendrait de diverses sources, dont beaucoup restent non déclarées et invisibles dans les rapports financiers officiels.
Un Fardeau Économique pour le Peuple Marocain
La situation économique du Maroc est aggravée par le coût exorbitant du train de vie royal. Le magazine « Marianne » rapporte que Mohammed VI coûte quotidiennement 657 000 euros au contribuable marocain. En outre, le budget officiel du palais royal dépasse celui de plusieurs ministères clés, illustrant un déséquilibre flagrant dans la répartition des ressources financières du pays.
Le style de vie extravagant du roi et de sa famille est financé par des allocations budgétaires conséquentes, qui incluent les dépenses pour leurs résidences officielles et privées, ainsi que les coûts liés à leurs diverses activités et déplacements.
La Prédation Économique et la Confiscation des Terres
La mainmise du roi sur l’économie marocaine est encore plus préoccupante. La holding royale Al Mada, regroupant toutes les entreprises du roi, opère dans de multiples secteurs, créant des conflits d’intérêts évidents. De plus, la pratique de la confiscation des terres par le roi et son entourage, souvent au détriment des paysans pauvres, a été largement documentée. Cette appropriation foncière contribue à l’aggravation de la pauvreté et de l’inégalité dans le pays.
L’enquête de « Marianne » met également en lumière la résistance de communautés locales, comme celle du douar Ouled Sbita, contre l’appropriation de leurs terres pour des projets immobiliers et de loisirs menés par des proches du roi.
Conclusion:
L’article démontre que le roi Mohammed VI, souvent perçu comme un monarque progressiste, dirige en réalité un régime fondé sur un système de prédation économique. La révélation de sa richesse cachée et du fardeau financier imposé au peuple marocain soulève des questions cruciales sur l’éthique de la gouvernance et la nécessité d’une transparence accrue dans la gestion des affaires publiques au Maroc.
