Alger – Les légumes secs, une composante essentielle de l’alimentation en Algérie, sont actuellement au cœur de préoccupations liées aux fluctuations de leur prix sur le marché. Dans cette analyse, nous examinerons les mesures prises pour stabiliser les prix et garantir un approvisionnement adéquat en légumes secs en Algérie.
Exclusivité d’importation dévolue à l’OAIC
L’importation des légumes secs en Algérie a récemment été confiée exclusivement à l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC). Cette décision, motivée par des considérations économiques, vise à permettre à l’OAIC d’importer uniquement les quantités nécessaires pour répondre à la demande du marché. En assurant ainsi une gestion plus précise des importations, l’objectif est d’éviter les excédents et les déséquilibres susceptibles d’influer sur les prix.
Cependant, cette exclusivité d’importation a engendré des problèmes de distribution, l’OAIC n’étant pas spécialisé dans ce domaine. Malgré ses efforts, notamment avec la mise en place de 538 points de vente, des lacunes subsistent.
Implication des réseaux de grossistes pour une distribution équilibrée
Pour pallier ces difficultés de distribution, il a été décidé de réintégrer les réseaux de grossistes des principales places commerciales du pays, notamment à Sétif, Semmar, Jolie-Vue, Chelghoum Laïd et Mascara. Ces réseaux, regroupant un total de 1 519 grossistes, joueront un rôle central dans la distribution des légumes secs.
En outre, plus de 70 conditionneurs identifiés via la plateforme, ainsi que plus de 200 de leurs distributeurs, seront mobilisés pour garantir la disponibilité constante des légumes secs sur le marché. L’État interviendra également pour fixer la marge bénéficiaire par voie réglementaire, assurant ainsi une distribution transparente et équitable.
Approvisionnement adéquat pour une rentrée sociale réussie
Il est essentiel de garantir un approvisionnement adéquat en légumes secs en Algérie, notamment pour assurer une rentrée sociale réussie et le bon fonctionnement des cantines scolaires et universitaires. Au cours des derniers mois, une quantité considérable de légumes secs, atteignant 141 132 quintaux, comprenant à la fois des importations et de la production locale, a été mise sur le marché. Cette démarche vise à répondre à la demande croissante de la population algérienne tout en maintenant les prix à un niveau abordable.
En conclusion, la régulation des légumes secs en Algérie est un défi de taille, mais les autorités travaillent activement à garantir un approvisionnement stable et équitable pour les citoyens. La coopération entre l’OAIC, les réseaux de grossistes et les conditionneurs revêt une importance capitale pour atteindre cet objectif. La fixation de la marge bénéficiaire par voie réglementaire vise à assurer la transparence dans la distribution et à maintenir les prix à un niveau accessible pour tous. Cette démarche stratégique devrait contribuer à résoudre les problèmes de volatilité des prix des légumes secs en Algérie.
