Littérature/ L’écrivain Nabil Farès tire sa révérence 

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La scène littéraire algérienne est de nouveau en deuil. L’écrivain et psychanalyste Nabil Farès est décédé, mardi soir, à Paris, des suites d’une maladie.

Fils de Abderrehmane Farès, président du gouvernement provisoire installé en 1962, Nabil Farès est né en 1940 à Collo, où son père, originaire d’Akbou, travaillait comme notaire. Le jeune Nabil a participé plus tard à la grève des étudiants algériens, déclenchée en 1956 à l’appel du FLN qu’il a rejoint quelques mois plus tard.

Nabil Farès s’est installé depuis l’indépendance en France où il a suivi des études de médecine. Il s’est consacré, parallèlement, à l’écriture littéraire et cinématographique. La culture algérienne lui doit le scénario du film Yahia pas de chance et d’autres romans tels que Le Champ des oliviers, l’Exil et le désarroi, ou encore récemment Il était une fois l’Algérie. Comme les écrivains de sa génération, Nabil Farès a abordé dans ses écrits le mal du pays et l’exil. Il a également mis en avant les richesses culturelles et linguistiques du pays.

En plus de ses activités littéraires, journalistiques et théâtrales, Nabil Farès a enseigné durant de longues années en France et en Algérie.

Essaïd Wakli

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