L’ONU Exige la Libération des Prisonniers Politiques Sahraouis par le Maroc : Un Camouflet pour le Royaume

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L'ONU Exige la Libération des Prisonniers Politiques Sahraouis par le Maroc : Un Camouflet pour le Royaume

Claude Mangin, militante des droits de l’Homme, qualifie le rapport de l’ONU exhortant le Maroc à libérer les prisonniers politiques sahraouis de « grande victoire ». Les pays signataires des conventions internationales sont appelés à faire pression sur le Maroc.

TOLEDE (Espagne) – Le rapport du Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU est une grande victoire pour nous tous, militants, juristes, témoins et victimes des exactions et de la détention arbitraire que le Maroc fait subir depuis plus de 13 ans aux prisonniers de Gdeim Izik en particulier », a soutenu Claude Mangin dans une déclaration à l’APS, à la veille de l’ouverture de la 47e conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) à Tolède (Espagne).

Dans un développement marquant pour les droits de l’homme et la justice internationale, l’ONU a publié un rapport accablant exhortant le Maroc à libérer « immédiatement » les prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik. Cette décision a été saluée par la militante française des droits de l’Homme, Claude Mangin, qui a qualifié ce rapport de « grande victoire ». Cependant, elle a également souligné l’importance d’une action internationale pour faire pression sur le Maroc afin qu’il se conforme à cette injonction.

Une Lumière sur la Détention Arbitraire

Le rapport du Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire a mis en lumière de graves violations des droits de l’homme commises par le Maroc à l’encontre des prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik. Parmi les violations flagrantes, on compte le refus d’accès à des avocats, des aveux obtenus sous la torture et le manque d’impartialité et d’indépendance de la justice marocaine.

Depuis leur arrestation en 2010 à la suite d’une protestation pacifique massive à Gdeim Izik, les militants de Gdeim Izik sont maintenus en détention arbitraire au Maroc. Leur traitement inhumain dans les geôles d’occupation a suscité l’indignation de la communauté internationale.

Un Camouflet pour le Maroc

Claude Mangin, l’épouse du prisonnier politique sahraoui Naama Asfari, a souligné que cette décision de l’ONU met à mal la propagande du Maroc qui cherche à redorer son image en utilisant des mensonges éhontés. Elle a déclaré : « La décision du Groupe de travail de l’ONU montre une fois de plus combien le Maroc n’est pas à la hauteur de son discours et de sa volonté de donner une bonne image de lui-même. »

Cette nouvelle condamnation du Maroc par l’ONU est un coup dur pour le royaume qui tente de présenter une façade de respect des droits de l’homme. Les violations des droits de l’homme à l’encontre des prisonniers politiques sahraouis sont un secret de polichinelle, et cette décision ne fait que renforcer la demande de justice.

Appel à l’Action Internationale

Claude Mangin a appelé les pays signataires des conventions internationales en matière de droits de l’homme à faire pression sur le Maroc pour qu’il libère tous les prisonniers politiques sahraouis incarcérés depuis de nombreuses années. Elle a exprimé l’espoir que cette décision de l’ONU puisse enfin permettre aux prisonniers politiques sahraouis de recouvrer leur liberté.

Cette demande d’action internationale est cruciale, car elle rappelle que la communauté internationale ne peut pas rester silencieuse face aux violations flagrantes des droits de l’homme. Les pays signataires des conventions internationales ont une responsabilité morale et juridique de faire respecter ces accords, et la libération des prisonniers politiques sahraouis doit être une priorité.

La Résilience des Prisonniers Politiques Sahraouis

Malgré les conditions très difficiles dans lesquelles ils vivent, les prisonniers politiques sahraouis ont fait preuve d’une résilience remarquable. Ils ont enduré le manque de soins médicaux, conséquence des séquelles causées par les tortures qu’ils ont subies.

Claude Mangin elle-même est victime de la vengeance coloniale du Maroc, puisqu’elle n’a pas eu le droit de visite au Maroc depuis sept ans. Cette mesure punitive montre à quel point le Maroc est prêt à aller loin pour cacher la vérité et réprimer toute voix qui ose s’élever en faveur des droits de l’homme.

Le rapport de l’ONU exigeant la libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis par le Maroc est une étape cruciale vers la justice et la reconnaissance des droits de l’homme. Cette décision met en lumière les graves violations commises par le Maroc et constitue un camouflet pour le royaume qui tente de présenter une image de respect des droits de l’homme.

La militante des droits de l’homme Claude Mangin a souligné l’importance d’une action internationale pour faire pression sur le Maroc afin qu’il se conforme à cette injonction. Les pays signataires des conventions internationales en matière de droits de l’homme ont une responsabilité de veiller à ce que la justice soit rendue pour les prisonniers politiques sahraouis qui endurent depuis trop longtemps une détention arbitraire.

Alors que la résilience des prisonniers politiques sahraouis continue de briller malgré les conditions difficiles, il est temps pour la communauté internationale de prendre des mesures concrètes pour mettre fin à cette injustice et permettre aux prisonniers de recouvrer leur liberté.

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