Racisme/ Un journaliste d’Ennahar licencié pour des propos anti-kabyles

0

Le groupe Ennahar a  licencié, ce jeudi, son correspondant à Bordj Bou Arreridj, Houssem Eddine Benathmane, auteur  d’un commentaire raciste et réducteur envers les Kabyles posté sur sa page Facebook.

Les propos de ce pseudo journaliste ont été d’une rare indécence, pour lui, « les Kabyles sont de sang européen et, d’après lui, ils n’ont pas le droit de vivre en Afrique du Nord. Pire encore, ils doivent être traités comme des sous-animaux ».

Vu la dangerosité et le cynisme de ce discours pleinement assumé, le groupe Ennahar se trouvé dans l’obligation de sévir contre son correspondant qui a saisi l’occasion de la commémoration du 18ème anniversaire de l’assassinat de Matoub Lounes pour s’imposer dans un débat sur Facebook ou il a tenu à souligner que le militant de la première heure qu’a été l’illustre Matoub Lounes ne peut être considéré comme le martyre d’une cause.

En plus de ses propos provocateurs et discriminatoires, l’ex-correspondant d’Ennahar TV a brillé par son inculture et sa méconnaissance des faits historiques « je rejette un dialecte incompris dans un groupe composé de dix personnes (…) je suis raciste et je méprise leur prophète qui est un chanteur et un ivrogne (…) montrez moi un seul texte produit dans votre dialecte, je vous mets au défi de me réciter un seul poème» a-t-il écrit.

Le patron de la chaîne privée, « Ennahar TV M. Anis Rahmani  n’a pas manqué de souligné que les propos de ce correspondant n’engageaient que sa personne. Pour lui, la chaîne de télévision dont il est le directeur est « la chaîne de tous les Algériens, sans aucune exception ».

En tous cas, l’acte odieux de Houssem Eddine Benathmane reflète une tendance à laquelle adhère quelques sympathisants de cette idéologie, preuve en est : plusieurs pages de soutien ont été créées sur Facebook pour soutenir ce pseudo journaliste.

Article précédentMarché automobile/ Seulement 152 000 véhicules importés en 2016
Article suivantL’Opep devrait opter pour un maintien de sa production