Rapport espagnol: Le dossier de l’immigration clandestine doit être traité avec l’Algérie dans un cadre européen et non bilatéral

0
algerie espagne

Un rapport espagnol appelle le gouvernement madrilène à traiter le dossier de l’immigration clandestine avec l’Algérie en l’internationalisant vers l’Europe au lieu de l’étudier de manière bilatérale (Espagne – Algérie).

Le document de recherche du Centre de réflexion stratégique, Real Elcano, intitulé : « La crise entre l’Espagne et l’Algérie et son impact sur les relations migratoires », est venu alors qu’il se concentrait sur la nécessité d’étudier la question dans le cadre des accords avec l’Union européenne – l’Algérie au lieu d’accords bilatéraux.

Le rapport du centre, qui fournit des conseils indirects au gouvernement et aux institutions telles que l’armée et le ministère des Affaires étrangères qui adoptent ses recherches et ses recommandations, classe l’Algérie comme « l’acteur principal de la politique espagnole de gestion des flux migratoires en provenance d’Afrique ».

Le rapport indique : « La coopération entre les deux pays existe depuis de nombreuses années, ce qui a entraîné une diminution de la migration irrégulière de l’Algérie vers l’Espagne, mais cette coopération s’est arrêtée à la suite d’un changement de position du gouvernement espagnol concernant le Sahara Occidental. . »

Le rapport a souligné comment la récente crise politique, après le changement de position de l’Espagne sur la question du Sahara occidental, a affecté négativement le dossier migratoire, et l’Algérie ne surveille plus la migration irrégulière.

Le document de recherche a montré que le nombre d’Algériens qui se sont rendus illégalement en Espagne a dépassé celui des Marocains l’année dernière, puisque six mille Marocains sont arrivés en Espagne via des bateaux d’immigration, et le nombre d’Algériens était de 13 mille.

Le centre recommande à l’Espagne de recourir aux institutions européennes pour faire face au phénomène de l’immigration clandestine avec l’Algérie, tant qu’il est devenu une arme.

Le pari sur l’Union européenne est justifié car la protection des côtes espagnoles contre l’immigration va au-delà des intérêts nationaux espagnols et concerne les intérêts européens en général.

L’Espagne avait soulevé au sommet de l’OTAN à Madrid il y a deux semaines la nécessité d’aborder l’immigration sous l’angle de la sécurité lorsqu’elle devient une arme pour les pays tiers.

Article précédentL’Algérie franchit une nouvelle étape diplomatique indiquant la prolongation de la crise avec Madrid
Article suivantL’ancien chef de la sécurité nationale américaine admet avoir comploté des coups d’État dans certains pays