Revendications pour la suppression du baccalauréat français en Algérie

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baccalauréat français en Algérie

Algerie France: Masoud Amraoui, ancien député parlementaire, a appelé le  président de la République, Abdelmadjid Tebboune,   pour prendre une décision souveraine annonçant la suppression du baccalauréat français en Algérie, en suspendant l’accord entre l’Algérie et la France.

L’ancien membre de la commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses de l’Assemblée populaire nationale, dans une déclaration à « Al-Chorouk », enregistre, avec regret, la poursuite des travaux jusqu’à la date d’aujourd’hui, avec l’accord conclu entre l’Algérie et la France en 1963, qui comprenait la création d’un baccalauréat français, car il existe toujours sans qu’une décision soit prise. La souveraineté de l’État algérien, alors qu’elle devait prendre fin il y a 19 ans, exactement en 2003.

L’ancien syndicaliste s’interroge sur la faisabilité d’une distinction entre le peuple algérien, étant donné qu’il existe un groupe qui étudie le programme scolaire avec toutes ses matières en français dans certains établissements d’enseignement privés, et sur la faisabilité d’un pays souverain acceptant un baccalauréat français. dans lequel l’étudiant algérien n’est pas testé dans les matières d’identité nationale, et a la même chance avec le baccalauréat de l’enseignement général dans le processus d’orientation universitaire, alors qu’il n’existe pas de baccalauréat en arabe en France qui permette à ses titulaires d’étudier dans les établissements universitaires français .

Amraoui a demandé au président de la République d’intervenir en urgence, afin de prendre une décision souveraine pour annoncer la suppression du « baccalauréat français », en arrêtant les travaux de l’accord conclu entre l’Algérie et la France il y a 59 ans, qui a fait son temps .

En remontant à 1963, l’Etat moderne de l’Algérie a signé avec la France un accord pour maintenir 8 lycées français en Algérie et créer un baccalauréat franco-algérien auquel s’ajouteraient les matières de langue arabe, d’histoire et de géographie de l’Algérie. avant l’examen officiel du baccalauréat. En 1974, un baccalauréat arabisé et bilingue est instauré.

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