Revue de presse. Boulimie sans retenue, dépenses démesurées et veillées interminables : le Ramadhan de tous les excès

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Boulimie sans retenue

L’autre excès «négatif» réside dans une baisse drastique de rendement dans le travail.

On dépense plus, on mange trop, on veille plus tardivement, on se dispute beaucoup (y a-t-il un autre superlatif?) et…on travaille moins, beaucoup moins que l’on puisse imaginer décemment. C’est là le tribut du mois de Ramadhan qui, chaque année que Dieu fait, est quand même accueilli avec déférence et ferveur religieuse par les fidèles de tous les pays musulmans. Cependant…

Aux longues journées de jeûne et aux veillées folles, s’ajoutent les excès en tous genres. Il sont alimentaires ou caractériels et se vérifient à travers des «envies» qui se distinguent par des dépenses irrationnelles, des rixes ou dépassements verbaux, l’irrespect envers les aînés…Tous les ingrédients sont en place pour rendre ce mois de piété et de miséricorde, une période «explosive» de par les excès qu’elle draine.
Cette quatrième obligation des cinq piliers de la religion de l’Islam recommande aux musulmans le respect du jeûne du lever au coucher du soleil pendant le mois lunaire du Ramadhan. Ce mois est témoin, en la veille de son 27ème jour, de la révélation faite au prophète Mohammed (Qsssl) et au cours de laquelle Allah fit descendre le Saint Coran dans son intégralité sur terre. Ce mois, en principe de dévotion et de piété, a pris hélas l’allure d’une kermesse continue, propice à tous les excès possibles et imaginables dans tous les pays musulmans.
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