Saïd Bouteflika et Cie : Verdict de la Cour Suprême – Des Peines Confirmées et des Destins Scellés

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Saïd Bouteflika et Cie : Verdict de la Cour Suprême - Des Peines Confirmées et des Destins Scellés

Algérie : La Cour suprême vient de sceller le sort de Saïd Bouteflika, Ali Haddad, Tahkout, Kouninef et d’autres personnalités influentes, en rejetant leurs appels en cassation. Les condamnations pour « cachotterie des richesses et blanchiment d’argent » ont été confirmées, mettant un terme définitif à ce chapitre judiciaire. Les détails des condamnations dévoilent des peines sévères, reflétant l’ampleur des accusations.

Des Verdicts Implacables

Jeudi, la Cour suprême a rendu sa décision, rejetant les appels en cassation présentés par des figures éminentes telles que Saïd Bouteflika et Ali Haddad. Les condamnations prononcées précédemment par la Chambre pénale d’Alger ont ainsi été entérinées, confirmant des peines de prison ferme et des amendes considérables.

Un Aperçu des Sanctions

  1. Saïd Bouteflika : 12 ans de prison ferme, 8 millions de dinars d’amende.
  2. Ali Haddad : 15 ans de prison ferme, 8 millions de dinars d’amende.
  3. Ahmed Mazouz : 12 ans de prison ferme, 8 millions de dinars d’amende.
  4. Conivec (Tarek Noah, Reda, Abdelkader Karim) : 10 ans de prison ferme, 8 millions de dinars d’amende.
  5. Saâd Conivec : 15 ans de prison ferme, 8 millions de dinars d’amende, avec mandat d’arrêt international.
  6. Mohamed Baïri : 8 ans de prison ferme.
  7. Ibrahim Tahkout : 10 ans de prison ferme, 5 ans pour Nacer, Hamid, et Rachid Tahkout, 8 millions de dinars d’amende.
  8. Autres accusés : Peines allant de 6 mois à 5 ans de prison ferme.

Ces condamnations sont le résultat de poursuites liées à la dissimulation de revenus provenant de « crimes de corruption », au blanchiment d’argent, à la gestion illicite de biens sous contrôle judiciaire, et à la violation des lois de change.

Confiscations et Répercussions

En plus des peines infligées, la Cour suprême a ordonné la confiscation des biens immobiliers, des avoirs bancaires et des fonds illicites des accusés. Ces actifs seront transférés aux familles et époux des condamnés, marquant ainsi une mesure drastique contre les gains illégitimes.

Le Chapitre Judiciaire se Clôt

Avec le rejet des appels en cassation, le rideau tombe sur un chapitre judiciaire majeur en Algérie. Les condamnations, confirmées à tous les niveaux, soulignent la volonté des autorités de lutter contre la corruption et de faire rendre des comptes aux personnalités influentes. Le verdict de la Cour suprême envoie un message fort, mettant en exergue la primauté de la justice et la détermination à combattre les pratiques répréhensibles.

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