Algérie: Au cœur d’Alger, alors que la ville se réveille sous le doux soleil méditerranéen, un atelier interactif a réuni des experts et des enseignants universitaires autour d’un thème crucial : « Le rôle de la société civile dans la prévention et la lutte contre la corruption ». Cet événement, organisé pour célébrer la Journée internationale de la lutte contre la corruption, a jeté les bases d’une conversation nécessaire sur l’impact de la société civile dans la quête pour un avenir plus transparent et éthique.
Le Défi de la Lutte contre la Corruption
La corruption est un fléau mondial qui entrave le développement, mine la confiance du public et sape la justice. En Algérie, comme dans de nombreuses autres régions du monde, la lutte contre la corruption est devenue un objectif prioritaire. L’atelier a souligné l’importance de renforcer le contrôle, de promouvoir la démocratie participative et de cultiver l’esprit citoyen au sein de la société.
Les participants ont rappelé la révision constitutionnelle de 2020, qui a renforcé le principe de la démocratie participative dans la gestion des affaires publiques et a souligné la nécessité de prévenir et de lutter contre la corruption. Dans ce contexte, la création du réseau algérien de transparence « Narakom » a été évoquée comme une étape cruciale.
Le Rôle de la Société Civile
Noureddine Benbrahem, président de l’Observatoire national de la société civile, a mis en lumière le rôle essentiel de la société civile et de divers secteurs dans la promotion du dialogue. Il a souligné la nécessité de renforcer la démocratie participative en impliquant toutes les parties prenantes pour favoriser le développement et lutter contre toutes les formes de corruption. M. Benbrahem a également insisté sur la nécessité d’animer une culture de transparence et de faire de la société civile un véritable partenaire dans la recherche de solutions aux problèmes qui se posent.
Adel Bourghazene, président de l’association nationale « Mafatih Ettanmia » (Clés du Développement), a ajouté sa voix à l’importance de la coopération entre tous les acteurs et partenaires pour lutter contre la corruption, un fléau qui entrave le développement dans tous les domaines. Il a mis en évidence le rôle fondamental de la société civile dans la sensibilisation grâce à la formation, la promotion d’une gouvernance efficace et l’utilisation de la numérisation pour lutter contre ce fléau.
L’Appel à l’Action
Cet atelier interactif à Alger a réaffirmé que la lutte contre la corruption ne peut réussir qu’avec la participation active de la société civile. La nécessité de renforcer le contrôle, de promouvoir la démocratie participative et de cultiver l’esprit citoyen est désormais claire. L’Algérie, comme de nombreux autres pays, doit s’efforcer de devenir un exemple de transparence et d’intégrité.
L’appel à l’action est clair : la société civile doit jouer un rôle actif dans la prévention et la lutte contre la corruption. Le chemin vers un avenir plus éthique et équitable commence par des conversations comme celle qui s’est tenue à Alger, où des experts et des acteurs de la société civile ont tracé une voie vers un avenir meilleur.
Alors que l’Algérie et le monde entier continuent leur lutte contre la corruption, il est essentiel de se rappeler que chaque voix compte, que chaque action a un impact et que la société civile est une force puissante pour le changement. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir plus juste et plus transparent.
